Il n’a jamais été aussi facile de se lancer dans l’impression 3D : les machines se déclinent aujourd’hui sous toutes les formes, dans toutes les tailles, et à tous les prix. Chacun devrait y trouver son compte.

Pour les petits budgets, il est possible de trouver pour moins de 200 € une imprimante 3D petite et performante, capable de donner vie à tous vos projets. Les fans de jeux de plateaux apprécieront quant à eux les imprimantes résine haute résolution, qui peuvent imprimer des figurines incroyablement détaillées en quelques minutes. Pour les makers qui manquent de place, il existe des machines qui allient impression 3D, CNC et gravure laser. Au contraire, si vous voyez les choses en grand, vous trouverez certainement une imprimante 3D assez large pour satisfaire vos ambitions.

Le marché actuel grouille littéralement d’imprimantes 3D. Nous en avons testé beaucoup pour vous aider à trouver celle qui correspondra le mieux à votre budget et à vos besoins.

Aperçu
Les meilleures imprimantes 3DPrix sur le marché
(€, env.)
Consultez les prix
(Commission perçue)
Moins de 1 000 € (filament) :
P1S de Bambu Lab
Rapide, connectée, et fermée, SAV fiable et compatibilité multimatériaux749 €
Moins de 500 € (filament) :
A1 de Bambu Lab
Une imprimante silencieuse, rapide et de haute qualité, avec un système pratique de buses interchangeables et possibilité d’ajouter un module d’impression multicolore429 €
Moins de 300 € (filament) :
Ender 3 V3 SE de Creality
Silencieuse, complète et performante219 €
Moins de 200 € (filament) :
SV06 de Sovol
Performante, abordable et évolutive185 €
Haut de gamme (filament) :
X1 Carbon de Bambu Lab
Une machine alliant rapidité, ergonomie et fonctionanlités dernier cri1 249 €
Double extrusion :
A1 + AMS Lite de Bambu Lab
Une imprimante 3D rapide et fine avec un module quatre filaments599 €
Petit format :
Original Prusa Mini+
Haute qualité d’impression dans un format qui s’emporte partout, sans compromisÀ partir de
459 €
Moyen format :
Qidi Tech X-Plus 3
Une imprimante 3D Klipper rapide et fermée avec chauffage actif de la chambre d’impression.619 €
Grand format :
Magician Pro de Mingda
Imprimez beaucoup plus grand pour moins cher grâce au nivellement automatique du plateau et une tête d’impression conçue pour la vitesse335 €
Débutants :
Bambu Lab A1 Mini
Une petite imprimante intelligente et rapide, idéale pour les débutants429 €
Fermée :
Bambu Lab P1S
Entièrement fermée, fonctionnalités avancées, vitesse749 €
3 en 1 :
Snapmaker Artisan
Une machine de bureau élégante pour une création polyvalente avec bois et plastique2 899 €
Pour enfant :
Toybox
Mignonne et colorée, impression infaillible à partir d’une vaste bibliothèque de jouets (y compris de franchises connues)280 €
Moins de 1 000 € (résine) :
GKtwo d’UniFormation
Sa facilité d’utilisation et sa cuve de résine chauffée lui confèrent une longueur d’avance790 €
Moins de 500 € (résine) :
Photon Mono M5s d’Anycubic
Une excellente expérience plug-and-play et une impression rapide369 €
Moins de 300 € (résine) :
Mars 4 Ultra d’Elegoo
Des performances solides avec une résolution ultra-fine et la connexion wifi311 €*
Moins de 200 € (résine) :
Photon Mono 2 d’Anycubic
Une machine haute résolution et peu coûteuse, facile à installer et à utiliser189 €
Petit format (résine) :
Mars 4 Ultra d’Elegoo
Remarquable rapport qualité-prix, résolution époustouflante et connexion wifi311 €
Moyen format (résine) :
Photon Mono M5s d’Anycubic
Économies de résine, wifi et appli très pratiques369 €
Grand format (résine) :
Sonic Mega 8K S de Phrozen
Une géante conviviale dotée d’une plaque d’impression pré-calibrée et d’un design bien pensé pour éviter d’en mettre partout1 550 €
Débutants (résine) :
Photon Mono M5s d’Anycubic
Fiche technique au poil et haute performance, installation simple et assistance via l’appli 369 €
No matching records found.

Meilleure imprimante 3D

Voici nos recommandations pour les meilleures imprimantes 3D, triées par type, catégorie et caractéristiques.

Moins de 1 000 €
Meilleure imprimante 3D à moins de 1 000 €

Moins de 1 000 € (filament) :
P1S de Bambu Lab

Photo de Meilleure imprimante 3D à moins de 1 000 €: Moins de 1 000 € (filament) : P1S de Bambu Lab
The Bambu Lab P1S (Source: All3DP)

Ce qu’on aime

  • Habitacle fermé et régulation de la température
  • Impression rapide et de haute qualité, refroidissement efficace
  • Compatible avec le module AMS

Surfant sur le succès de son imprimante petit budget P1P, Bambu Lab a récemment sorti la P1S, qui est sans doute sa machine au meilleur qualité-prix à ce jour. Ultra rapide, elle offre un volume d’impression entièrement fermé de 256 x 256 x 256 mm, un ventilateur de refroidissement auxiliaire (qui assure une impression stable, même à vitesse élevée), et un système de filtration de l’air. Elle est par ailleurs compatible avec l’excellent module AMS de Bambu Lab pour l’impression multimatériaux. Le tout pour 749 €.

La P1S se prête à de nombreux types d’application. Elle plaira ainsi aux débutants, qui apprécieront de pouvoir imprimer sans grand effort ni connaissances particulières tout en obtenant d’excellents résultats. Mais elle séduira aussi les makers plus expérimentés, car c’est une machine fiable, qui imprime vite et bien sans réglages ni ajustements.

Grâce aux récentes mises à jour de l’écosystème logiciel de Bambu Lab, il est désormais possible d’imprimer directement sur la machine à partir de l’application smartphone de l’entreprise, sans passer par un ordinateur. Difficile de trouver plus pratique et confortable pour une utilisation à la maison.

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Bambu Lab P1S Commission perçue
Bambu Lab P1S
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Moins de 500 €
Meilleure imprimante 3D à moins de 500 €

Moins de 500 € (filament) :
A1 de Bambu Lab

Photo de Meilleure imprimante 3D à moins de 500 €: Moins de 500 € (filament) : A1 de Bambu Lab
The quick, slick Bambu Lab A1 (Source: All3DP)

Ce qu’on aime

  • Impression rapide et silencieuse
  • Calibrage et installations 100 % automatiques
  • Excellente uniformité des couches
Mise à jour : L'imprimante 3D Bambu Lab A1 est temporairement indisponible suite à une action de rappel de Bambu Lab. Cliquez sur le lien pour en savoir plus.

Dans la même catégorie de prix (moins de 500 €), vous devriez sans trop de problèmes trouver des imprimantes 3D Core XY plus rapides que l’A1. Mais c’est avant tout pour sa facilité d’utilisation et son écosystème que nous apprécions cette machine de Bambu Lab.

L’A1 est une imprimante de taille standard soignée, capable d’amortir ses mouvements pour éliminer les bruits de moteur de l’impression. Elle offre une expérience générale très riche, avec tous les avantages des imprimantes récentes. On pense notamment à sa plaque d’impression en PEI très bien conçue, qui permet de retirer facilement les prints. Amovible, elle se remet en place en un tournemain. Son grand écran tactile couleur est agréable à utiliser et propose un mode de configuration guidée. Grâce à lui, on sait toujours où on est en dans le flux d’impression.

Le principal atout de l’A1, comparée aux autres machines du même prix, c’est son hotend interchangeable (sans outils !), maintenu en place dans une cage métallique que l’on peut ouvrir d’une seule main. Vous pouvez alors ajouter la buse de votre choix parmi l’offre officielle de Bambu Lab, qui propose des prix raisonnables. Cela vous permet d’obtenir des impressions plus ou moins grandes et résistantes, selon que vous optiez pour de grosses couches bien épaisses ou bien pour les détails complexes d’une buse de 0,2 mm.

Enfin, l’A1 est compatible avec le système à quatre filaments AMS Lite de Bambu Lab, qui permet d’utiliser plusieurs couleurs et matériaux dans la même impression. Ce module coûte environ 270 € de plus (à moins d’acheter le package à 599 €, qui comprend l’imprimante et l’AMS Lite), mais il vous ouvre de belles possibilités d’impression.

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Bambu Lab A1 Commission perçue
Bambu Lab A1
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Moins de 300 €
Meilleure imprimante 3D à moins de 300 €

Moins de 300 € (filament) :
Ender 3 V3 SE de Creality

Photo de Meilleure imprimante 3D à moins de 300 €: Moins de 300 € (filament) : Ender 3 V3 SE de Creality
A budget beaut - the Creality Ender 3 V3 SE (Source: All3DP)

Ce qu’on aime

  • Fiabilité du nivellement automatique du plateau
  • Silencieuse
  • Excellent rapport qualité-prix : une machine performante et pas chère

La Creality Ender 3 V3 SE établit une nouvelle référence en matière d’impression 3D bon marché, associant le design bien connu des Ender à un système entièrement automatique de nivellement du plateau et d’autoréglage pour les débutants, afin d’obtenir sans effort des premières couches parfaites.

Son volume d’impression standard est de 220 x 220 x 250 mm, sur lequel évolue un extrudeur direct Sprite à double engrenage qui alimente un hotend pouvant atteindre les 260 °C. L’impression sur toute la hauteur de l’axe Z est assurée par deux moteurs, ce qui garantit la stabilité de l’ensemble.

Nos tests sur l’Ender 3 V3 SE nous ont permis de constater les performances de cette petite machine. Bien sûr, elle ne dispose pas des fonctions et du firmware plus tape-à-l’œil des dernières imprimantes premium (par défaut, elle fonctionne avec Marlin), mais elle offre une expérience d’impression fluide, qui représente une nette évolution par rapport aux machines similaires des années précédentes.

La plaque magnétique amovible peut être un peu difficile à remettre en place après une impression, et l’imprimante ne possède pas de capteur de fin de filament, plutôt étonnant de nos jours, même dans cette fourchette de prix. Dans l’ensemble, l’Ender 3 V3 SE reste une imprimante 3D simple, pas chère, et bien peaufinée.

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Creality Ender-3 V3 SE Commission perçue
Creality Ender-3 V3 SE
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Moins de 200 €
Meilleure imprimante 3D à moins de 200 €

Moins de 200 € (filament) :
SV06 de Sovol

Photo de Meilleure imprimante 3D à moins de 200 €: Moins de 200 € (filament) : SV06 de Sovol
The Sovol SV06 (Source: All3DP)

Ce qu’on aime

  • Excellentes performances pour le prix
  • Très bonne plaque amovible en PEI
  • Fonctionnalités avancées très pratiques, comme le homing sans capteur et le nivellement auto

La SV06 de Sovol a fait beaucoup de vagues lors de sa sortie, plus tôt cette année. Cette machine est un clone de la gamme Original Prusa i3, toujours aussi populaire, sauf qu’elle coûte une fraction de son prix. Quand les machines Prusa i3 peuvent atteindre les 1 000 €, la SV06 offre le même hardware, pour seulement 185 €. Attention, nous ne disons pas qu’il s’agit de la même bête (le logiciel de Prusa et son système de contrôle qualité sont incomparables), mais la SV06 parvient tout de même à offrir une expérience très plaisante pour un prix très accessible.

Les routines d’autocalibrage de la SV06, notamment, contribuent à sa convivialité. À l’aide d’un capteur inductif, elles assurent le nivellement du plateau par maillage sur toute sa surface (fixe) de 220 x 220 x 250 mm et mettent à niveau l’axe X, qui fonctionnent sur l’axe Z à double entraînement. Autant dire qu’il ne vous reste plus grand-chose à faire. Pour autant, elle n’est pas non plus 100 % automatisée, ce qui est le cas chez certaines des imprimantes sorties dernièrement dans cette fourchette de prix.

Par contre, si vous envisagez de l’acheter, notez bien que la SV06 produit des résultats décevants avec les matériaux flexibles. L’extrudeur direct à engrenage planétaire fonctionne très bien avec les filaments rigides, mais nous avons constaté que les flexibles ont tendance à se coincer dans l’engrenage et à se bloquer. Par contre, le hotend est 100 % métallique, ce qui vous permet d’utiliser des filaments haute température plus rigides que ceux habituellement compatibles avec les machines de cette gamme de prix.

Lors de nos essais, nous avons également trouvé les moteurs pas-à-pas TMC2209 de la SV06 remarquablement silencieux. Si votre imprimante se trouve dans un coin du salon, vous apprécierez. La SV06 est une excellente machine, qui saura séduire les amateurs à la recherche d’une solution pas trop compliquée, ou les débutants qui veulent se lancer sans prendre de risque grâce à un hardware éprouvé.

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Sovol SV06 Commission perçue
Sovol SV06
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Haut de gamme
Meilleure imprimante 3D haut de gamme

Haut de gamme (filament) :
X1 Carbon de Bambu Lab

Photo de Meilleure imprimante 3D haut de gamme: Haut de gamme (filament) : X1 Carbon de Bambu Lab
The Bambu Lab X1 Carbon, with AMS unit (Source: All3DP)

Ce qu’on aime

  • Design et qualité de fabrication remarquables
  • Haute vitesse d’impression
  • Utilisation simple et conviviale

Le « haut de gamme », c’est un concept très subjectif, mais nous avons fait de notre mieux pour le définir. Certains diront qu’il s’agit avant tout de la qualité du matériel, mais selon nous, cela ne s’arrête pas là. Une qualité matérielle irréprochable, testée et éprouvée, certes, mais aussi une utilisation fluide, qui permette d’imprimer en toute confiance, sans y penser à deux fois : voilà ce que représente pour nous l’impression 3D haut de gamme. Et si l’on devait choisir un exemple pour l’incarner, ce serait la X1 Carbon de Bambu Lab.

Avec sa première salve d’imprimantes, dont fait partie la X1 Carbon, Bambu Lab s’attaque directement aux préjugés qui collent à la peau des imprimantes 3D de bureau à moins de 1 000 €. Non, elles ne sont pas toutes synonymes de profilés en aluminium, de réglages compliqués ou de fonctionnalités se limitant au nivellement automatique du plateau. La X1 Carbon est disponible au prix de 1 249 €.

En plus de ses tiges en fibre de carbone, qui soutiennent son système d’entraînement CoreXY sans rien perdre en légèreté, la X1 Carbon se dote d’un hotend 100 % métal qui peut atteindre les 300 °C. Résistants à l’abrasion, sa buse et son extrudeur permettent d’imprimer des filaments composés de carbone ou de verre en toute sérénité.

Encore mieux, l’imprimante 3D possède un lidar intégré qui lui permet de scanner le plateau et la première couche d’une impression. S’il détecte une anomalie, vous en serez immédiatement alerté sur votre ordinateur ou via l’appli Bambu Handy, ce qui vous permettra de régler le problème à la racine sans perdre de temps ni de filament.

Pour aller toujours plus loin dans la convivialité, la X1 Carbon offre aussi une bonne connexion wifi (2,4 GHz seulement), un bel écran tactile très réactif, et quelques extras bienvenus, comme l’option « séchage du filament ». Comme son nom l’indique, ce mode permet de sécher une bobine de filament grâce au plateau chauffant de l’imprimante, dans son enceinte fermée.

Vous pouvez acquérir en option le module AMS (Automatic Material System), qui vous permettra d’imprimer avec quatre filaments différents. Pour les plus ambitieux, il est possible d’aligner jusqu’à quatre de ces modules, pour imprimer un total de seize matériaux !

Alternatives

Vendue environ 650 €, la M5 d’Ankermake est ce que nous considérons actuellement comme l’imprimante 3D « premium » la plus abordable. Avec un volume d’impression assez moyen de 235 x 235 x 235 mm, elle dispose d’un extrudeur direct puissant et d’un châssis élégant et de haute qualité qui abrite discrètement ses fonctionnalités les plus haut de gamme tout en économisant de l’espace. Ce cadre comprend un écran tactile et une caméra, qui fournissent des données cruciales à l’IA de la M5 pour la détection des pannes. L’imprimante repère ainsi les erreurs courantes, comme le décalage de couches, les spaghettis, les buses obstruées ou les impressions qui sortent du plateau en cours d’opération, et en avertit immédiatement l’utilisateur. Ce système ne marche pas à tous les coups, mais AnkerMake publie parallèlement des mises à jour logicielles à un rythme effréné. Une récente mise à jour a permis de doubler sa vitesse d’impression, déjà très agréable, pour la porter à 500 mm/s.

Si vous disposez d’un budget plus généreux (la machine coûte à partir de 2 099 €), l’Original Prusa XL pourrait bien vous faire de l’œil. L’extrudeur incroyablement avancé de la XL, le Nextruder, est doté de nombreuses fonctionnalités, dont une cellule de charge exclusive pour « une première couche toujours parfaite » et un système de détection des pannes et des buses sales. Mais la machine dispose en plus d’un grand volume d’impression de 360 x 360 x 360 mm et peut accueillir plusieurs têtes d’impression (ou d’outils), ce qui vous offre une polyvalence normalement impossible à trouver dans cette fourchette de prix.

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Bambu Lab X1 Carbon Commission perçue
Bambu Lab X1 Carbon
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Double extrusion
Meilleure imprimante 3D double extrusion

Double extrusion :
A1 + AMS Lite de Bambu Lab

Photo de Meilleure imprimante 3D double extrusion: Double extrusion : A1 + AMS Lite de Bambu Lab
The quick, slick Bambu Lab A1 (Source: All3DP)

Ce qu’on aime

  • Impression à 4 filaments
  • Fonctions d’autocalibrage
  • Plug-and-play
Remarque : L’A1 de Bambu Lab est temporairement indisponible à la suite d’un rappel du fabricant. Pour en savoir plus, cliquez sur le lien.

L’impression 3D à double extrusion se décline sous de multiples facettes. Nous avons récemment élargi ce concept aux techniques de multi-extrusion, compte tenu de la polyvalence de ces systèmes.

L’A1 de Bambu Lab est une excellente imprimante 3D cartésienne à mouvement sur X et Y. Vendue autour de 430 €, elle est relativement abordable. Elle dispose d’un volume d’impression de 256 x 256 x 256 mm, tout comme les machines CoreXY de Bambu Lab. Son rail linéaire sur l’axe X assure un mouvement régulier et fluide de la tête d’impression, tandis que des tiges linéaires discrètes équipent tous les autres axes. Le nivellement du plateau et le réglage des offsets se font automatiquement, et l’imprimante offre par ailleurs une foule d’autres fonctions automatiques de calibrage (réduction du bruit, remplacement du hotend sans outil…). Côté logiciel, on retrouve la même fluidité des opérations qui a fait de nous des adeptes de Bambu Lab. Associée au module AMS lite, vous obtenez une vraie machine de guerre à quatre filaments pour 599 €.

Comme dans le cas du système AMS complet, la purge entre les changements de matériaux peut paraître excessive. On a l’impression de gaspiller pas mal, mais sans cela, les résultats ne seraient pas aussi bons. Choisir l’AMS lite plutôt que la version standard implique également quelques sacrifices. Tout d’abord, aucun couvercle n’est prévu pour protéger l’imprimante et son module AMS lite, et vous êtes limité à quatre filaments, alors que l’AMS complet peut prendre en charge jusqu’à 16 matériaux. Et pas moyen d’upgrader la version lite : la gamme A1 n’est pas compatible avec l’AMS standard.

Alternatives

Pour les budgets plus serrés, accédez à la double extrusion avec l’A10M de Geeetech, une machine de type Ender 3 qui alimente une seule buse à partir de deux extrudeurs. Elle commence à dater un peu, mais nous n’avons pas encore mis la main sur une imprimante qui offre le même rapport qualité-prix pour l’impression 3D à double extrusion. Les débutants risquent d’avoir du mal à s’y retrouver : attendez-vous à devoir passer du temps à affiner les réglages pour obtenir des résultats précis.

Sinon, si vous recherchez une option supérieure capable de prendre en charge quatre filaments, essayez d’associer la Bambu Lab P1S au module AMS développé par le fabricant. Ils sont disponibles séparément au prix de 749 € et 359 €, mais une offre groupée vous permet actuellement d’acheter le tout pour 999 €. L’imprimante en elle-même est déjà géniale (voir ce que nous en disions plus haut), mais si vous lui ajoutez l’AMS, elle pourra en plus gérer automatiquement jusqu’à quatre couleurs ou matériaux dans la même impression. Ce module s’intègre parfaitement à la machine et à son slicer, et produit des impressions de haute qualité. Par contre, il consomme beaucoup de filament, notamment parce qu’il semble purger de manière excessive à chaque changement de matériau. Si vous constatez ce problème, essayez d’ajuster les valeurs dans votre slicer.

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Bambu Lab A1 + AMS Lite Commission perçue
Bambu Lab A1 + AMS Lite
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Petit format
Meilleure imprimante 3D petit format

Petit format :
Original Prusa Mini+

Photo de Meilleure imprimante 3D petit format: Petit format : Original Prusa Mini+
The Original Prusa Mini+ (Source: All3DP)

Ce qu’on aime

  • Bon prix vu la finition et l’expérience utilisateur offertes
  • Qualité d’impression exceptionnelle
  • Interface large, colorée, et facile à utiliser

Malgré sa taille minuscule, la Prusa Mini+ originale à de quoi se défendre. Cette petite imprimante imprime des objets d’une superbe qualité dans une variété de matériaux, notamment le PLA, l’ABS, le PETG et même les plastiques haute température comme le PC. Grâce à son plateau amovible, la manipulation des impressions est un jeu d’enfant, et le fabricant offre une bonne assistance en cas de problème.

La Prusa Mini+ originale offre également le nivellement automatique du plateau grâce à sa sonde SuperPinda. De toute évidence, attendez-vous à de premières couches fiables et sûres, un avantage parmi tant d’autres de cette petite imprimante intelligente.

La Mini+ n’a pas le plus petit encombrement des machines de cette liste, mais elle offre l’un des meilleurs rapports volume d’impression/taille (12 %). L’espace total qu’elle occupe est de 457 x 482 x 482 mm, plus encore si l’on tient compte du fait que l’imprimante ne dispose pas d’un support de bobine intégré. C’est sans doute le grand défaut de la Mini+. Prusa Research propose une solution sous la forme d’une modification de la base de l’imprimante, permettant de loger la bobine sous la machine et de la surélever pour obtenir une hauteur totale légèrement supérieure. Cette solution n’arrange en rien l’air un peu dégingandé de la Mini+, mais si vous avez le temps de bricoler, elle a son utilité.

En 2023, Prusa Research a publié une mise à jour du firmware qui booste considérablement les vitesses d’impression de la Mini+. Cela permet à l’imprimante de conserver une certaine pertinence face à une concurrence plus rapide et plus récente. La petite taille de la machine (et la possibilité de la modifier pour la rendre encore plus efficace en termes d’espace) est un véritable atout.

Alternatives

Si vous disposez d’un budget plus élevé, vous pouvez aussi opter pour la LulzBot Taz SideKick 289. Ses capacités d’impression en configuration standard ne sont pas très différentes de celles de la Mini+, mais elle a l’avantage d’être « pliable » : tous les éléments saillants de l’imprimante peuvent se replier sur eux-mêmes, il suffit de retirer quelques vis à oreilles. Aucun outil n’est nécessaire pour l’installer, et tout tient dans son petit cadre de la taille d’un PC de bureau. La modularité sans outil s’étend également aux têtes d’extrusion. Vous pouvez acheter différentes configurations d’extrudeurs pour différents travaux et matériaux, ce qui permet de changer rapidement les têtes d’outil et d’obtenir une productivité plus élevée. C’est une upgrade, et elle n’est pas donnée. Une configuration standard avec tout ce dont vous avez besoin pour imprimer dès le déballage vous coûtera autour de 1 010 €.

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Original Prusa Mini+ Commission perçue
Original Prusa Mini+
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Moyen format
Meilleure imprimante 3D moyen format

Moyen format :
Qidi Tech X-Plus 3

Photo de Meilleure imprimante 3D moyen format: Moyen format : Qidi Tech X-Plus 3
The Qidi Tech X-Plus 3 (Source: All3DP)

Ce qu’on aime

  • Impression rapide et haute qualité
  • Chauffage actif dans la chambre d’impression
  • Klipper vanilla

Vendue autour de 619 €, la Qidi Tech X-Plus 3 est une machine basée sur Klipper offrant une zone d’impression entièrement fermée de 280 x 280 mm. Ces dimensions en font la plus petite parmi nos options FDM moyen format, certes, mais elle rentre tout de même dans cette catégorie (on reste proche des 300 x 300 mm). L’imprimante repose sur un système de mouvement CoreXY et utilise un input shaper, ce qui lui permet d’imprimer jusqu’à 600 mm/s, selon les réglages. Grâce à son accélération rapide et son hotend à haut débit, elle peut déposer du plastique à une vitesse comparable aux imprimantes les plus rapides du moment.

La vraie surprise chez la X-Plus 3, c’est sa chambre d’impression chauffante, qui peut atteindre les 65 °C. Cette astuce lui offre une belle compatibilité avec les matériaux qui tendent à se déformer, et la place au-dessus des autres imprimantes du même style qui ne disposent pas d’une telle option. Encore mieux, une drybox est incluse par défaut. Fixée à l’arrière de l’imprimante, elle permet de maintenir en place les bobines (notez qu’elle est amovible).

Contrairement à la majorité des autres imprimantes modernes fermées, la X-Plus nécessite un calibrage initial, ce qui est un peu vieux jeu. Pour autant, elle reste stable sur les offsets et, de manière générale, elle ne requiert pas d’intervention particulière pendant toute la durée de l’impression.

Dans l’ensemble, il s’agit d’une machine complète et pratique qui ne déçoit pas, au vu de son prix. Ce n’est pas la plus belle des imprimantes (à moins d’aimer beaucoup le plastique et le look gonflette, chacun son truc), mais elle imprime avec rapidité et uniformité, ce qui est tout à fait appréciable.

Alternatives

Grâce à son prix qui baisse de jour en jour, notre ancienne option moyen format chez les FDM, la Sovol SV06 Plus, est désormais notre meilleure option petit budget. Pour environ 270 €, vous obtenez une imprimante 3D robuste et évolutive qui offre une qualité d’impression très correcte sans réglage particulier. D’après notre expérience, elle ne prend pas bien en charge le TPU, qui s’emmêle trop facilement dans l’engrenage planétaire de l’extrudeur, mais l’ensemble est assez facile à démonter et à remettre en état de marche.

Si votre budget vous le permet, tournez-vous vers la Qidi Tech X-Max 3, qui n’est autre qu’une X-Plus 3 un peu plus grande (avec quelques différences mineures). Le point principal à retenir est l’augmentation du volume d’impression, qui passe des 280 x 280 mm de la Plus à une surface plus spacieuse de 320 x 320 mm. Pour le reste, l’expérience est identique (et excellente !) : Klipper de base (ou presque) avec Fluidd intégré au slicer, plus une chambre d’impression chauffée et fermée et des impressions rapides et uniformes (après un calibrage partiellement manuel). Bien sûr, son prix est également à la hauteur de ses dimensions : autour de 950 €, à l’heure où nous écrivons ces lignes.

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Qidi Tech X-Plus 3 Commission perçue
Qidi Tech X-Plus 3
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Grand format
Meilleure imprimante 3D grand format

Grand format :
Magician Pro de Mingda

Photo de Meilleure imprimante 3D grand format: Grand format : Magician Pro de Mingda
A highly skilled Magician (Source: All3DP)

Ce qu’on aime

  • Assemblage facile
  • Structure robuste
  • Fonctionnement silencieux

Il existe aujourd’hui de nouvelles imprimantes grand format très rapides, mais disons-le tout de suite, la Magician Pro Mingda n’en fait pas partie. Pour autant, les machines plus récentes exercent une pression sur les prix telle que cette ancienne update constitue aujourd’hui un excellent rapport qualité-prix.

La Magician Pro offre tout le confort que l’on est en droit d’attendre d’une imprimante plus coûteuse, notamment un extrudeur direct, un écran tactile simple d’utilisation, un plateau d’impression entièrement métallique recouvert d’une excellente surface en verre texturée de 400 x 400 mm, ainsi qu’une hauteur de 400 mm sur l’axe Z.

Le grand plateau d’impression retient bien la chaleur et devient suffisamment chaud, même à ses extrémités. Toutes les imprimantes de cette taille ne peuvent pas en dire autant. Le verre texturé proposé par Mingda fonctionne bien sur les grandes impressions, mais nous avons observé lors de nos tests qu’un raft ou un brim n’étaient souvent pas de trop pour les petites.

Pour une imprimante 3D grand format, la Magician Pro est remarquablement silencieuse, un avantage à ne pas négliger si vous envisagez de l’utiliser chez vous. Par contre, absence totale de buses grand calibre dans la boîte… Si vous prévoyez d’imprimer des modèles de grande taille, la buse standard de 0,4 mm fournie ne sera pas suffisante. Nous vous conseillons de viser plus gros pour que vos impressions ne durent que plusieurs heures au lieu de quelques jours.

Alternatives

Au vu de la fluctuation des prix actuelle, nous n’avons pas vraiment d’imprimante grand format petit budget à vous conseiller pour le moment. En lieu et place, nous vous suggérons d’aller voir du côté des moyens formats, ce qui vous fera économiser quelques euros. La Sovol SV06 Plus offre un bon équilibre entre performance, prix, et volume d’impression.

Nous avons également testé récemment une imprimante 3D grand format opérant sur Klipper et dotée de nombreuses fonctionnalités : la Comgrow T500. Cette imprimante au volume d’impression généreux (504 x 504 x 504 m) et à la solidité à toute épreuve offre la connexion sans fil et un écran tactile 7 pouces très pratique doté d’une interface KlipperScreen. Inutiles de commander des buses gros calibres : elles sont fournies dans la boîte. Vous n’avez plus qu’à imprimer !

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Mingda Magician Pro Commission perçue
Mingda Magician Pro
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Débutants
Meilleure imprimante 3D pour débutant

Débutants :
Bambu Lab A1 Mini

Photo de Meilleure imprimante 3D pour débutant: Débutants : Bambu Lab A1 Mini
The Bambu Lab A1 Mini (Source: All3DP)

Ce qu’on aime

  • Rapidité et autocalibration
  • Impressions très uniformes
  • Convient aux débutants

Du haut de ses rails linéaires, la Bambu Lab A1 Mini reste une petite machine, avec son volume d’impression de seulement 180 x 180 x 180 mm. Mais ne vous laissez pas tromper par sa taille, qui ne remet aucunement en cause ses capacités : elle regorge de fonctionnalités intelligentes, notamment une technologie de suppression du bruit, l’autocalibrage complet, les mises à jour OTA et l’autodiagnostic, le tout pour seulement 429 €. C’est aussi une machine rapide qui, lors de nos tests, a toujours assuré des prints d’une qualité impressionnante.

En un mot, l’A1 Mini offre la simplicité. Elle s’appuie d’ailleurs sur la nouvelle bibliothèque de modèles 3D MakerWorld, de Bambu Lab, qui lui permet d’imprimer en un seul clic.

Selon nous, elle n’est toutefois pas aussi aboutie que les autres machines du fabricant : l’interface est un peu lente, et nous avons observé des bugs mineurs au niveau de l’UI. Dans l’ensemble, cependant, ces petits défauts sont peu nombreux et tolérables en raison du prix proposé et de la variété des avantages ergonomiques de la machine : une caméra haute qualité pour le contrôle à distance, un essuie-buse (certes un peu délicat) et, last but not least, un hotend qui permet de changer de buse sans l’aide d’outils.

Ses capacités d’impression demeurent un peu plus limitées que celles des autres imprimantes Bambu Lab (elle se borne plus ou moins aux filaments PLA, PETG et TPU), mais elle a l’avantage d’être compatible avec l’AMS lite de Bambu Lab, un système à quatre filaments pour l’impression multicolore et multi-matériaux.

L’un dans l’autre, la Bambu Lab A1 Mini est l’imprimante 3D idéale pour les débutants, une machine que nous recommandons à celles et ceux qui souhaitent mettre un premier pied dans l’impression 3D.

Alternatives

Pour les budgets plus serrés, la Kingroon KP3S 3.0 offre une expérience comparable, bien que plus basique. Souvent disponible autour des 125 €, elle se dote d’un hardware atypique au vu de son prix (notamment des rails linéaires). Elle est également facile à upgrader au besoin et s’entoure d’une communauté d’utilisateurs enthousiastes.

Si vous recherchez une imprimante 3D pour débutant et que vous bénéficiez d’un budget plutôt généreux (1 000 € maximum), vous ne trouverez pas mieux que la P1P de Bambu Lab. En plus d’être l’une des imprimantes les plus rapides du marché, elle est pratiquement prête à l’emploi et facile à utiliser. Elle est notamment conçue de manière à être personnalisée, ce qui permet de vraiment s’approprier la machine.

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Bambu Lab A1 Mini Commission perçue
Bambu Lab A1 Mini
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Fermée
Meilleure imprimante 3D fermée

Fermée :
Bambu Lab P1S

Photo de Meilleure imprimante 3D fermée: Fermée : Bambu Lab P1S
The Bambu Lab P1S (Source: All3DP)

Ce qu’on aime

  • Logiciel et interface utilisateur excellents
  • Impression et refroidissement rapides et efficaces
  • Compatible avec le module AMS

En termes de prix, de fonctionnalités et de performances, la Bambu Lab P1S est l’imprimante 3D à battre en ce moment. D’ailleurs, elle est actuellement notre meilleure option parmi la catégorie des imprimantes 3D à moins de 1 000 €, machines ouvertes et fermées confondues.

La P1S de Bambu Lab est sans doute l’imprimante au meilleur rapport qualité-prix du fabricant. Elle offre un volume d’impression entièrement fermé de 256 x 256 x 256 mm, un réseau de jauges de contrainte intégré à la plaque d’impression pour une mise à niveau entièrement automatisée du plateau, un éclairage intégré et une caméra (certes médiocre) pour observer ce qu’il se passe à l’intérieur, des vitesses d’impression ultrarapides, un ventilateur auxiliaire (pour permettre de telles vitesses), et une compatibilité avec l’excellent module AMS multimatériaux de Bambu Lab (vendue séparément), le tout pour 749 €. Avec une telle fiche technique, elle se prête à de nombreux cas d’utilisation.

Son habitacle, en plus d’élargir sa compatibilité matériaux, permet de limiter la propagation des particules ultrafines et, de manière générale, d’obtenir des impressions 3D réussies à coup sûr. On ajoute qu’il offre aussi à l’imprimante un look plus propre et compact, un avantage à ne pas négliger si vous comptez utiliser l’utiliser chez vous.

Notez par ailleurs que la P1S ne permet pas de surveiller la température à l’intérieur de la chambre d’impression : elle se limite à s’assurer que les températures ne s’envolent pas. Bambu Lab conseille donc toujours d’ouvrir la porte et le capot supérieur lors de l’impression de filaments basse température tels que le PLA.

Elle n’est pas parfaite (aucune imprimante ne l’est), mais ses inconvénients restent mineurs. On lui reproche notamment ses boutons et son interface utilisateur qui laissent à désirer. Heureusement, vous pouvez contrôler l’imprimante depuis votre ordinateur ou votre smartphone. Par ailleurs, il est frustrant de ne pas pouvoir accéder à distance au contenu de la mémoire microSD de l’imprimante, mais c’est un point commun à toutes les imprimantes Bambu Lab, à l’exception de la X1.

Pour résumer, la Bambu Lab P1S est une imprimante puissante à un prix moyen.

Alternatives

Pour les budgets plus modestes en recherche d’une imprimante 3D fermée, il est possible de retrouver la vitesse et la qualité d’impression de la P1S, mais sans son volume d’impression, avec la Qidi Tech X-Smart 3. Dotée d’une cinématique CoreXY, d’un firmware Klipper et d’un solide logiciel basé sur PrusaSlicer, cette minuscule machine (175 x 180 x 170 mm de volume d’impression) est disponible au prix d’environ 320 €. Une affaire.

Nous conseillons aux makers recherchant une machine plus grande de regarder du côté de la la Qidi Tech X-Max 3, une grande sœur XXL de la X-Smart 3. D’une rapidité et d’une qualité d’impression similaires, avec son firmware Klipper et son logiciel, la X-Max 3 se distingue non seulement par son volume d’impression de 320 x 320 mm, mais aussi par sa chambre chauffée, qui améliore le taux de réussite avec les matériaux sensibles à la déformation. Bien sûr, tout cela a un prix, qui est d’environ 950 €.

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Bambu Lab P1S Commission perçue
Bambu Lab P1S
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Machine 3 en 1 (imprimante 3D, CNC, laser)
Meilleure imprimante 3D tout-en-un

3 en 1 :
Snapmaker Artisan

Photo de Meilleure imprimante 3D tout-en-un: 3 en 1 : Snapmaker Artisan
The Snapmaker Artisan (Source: All3DP)

Ce qu’on aime

  • Trois outils dans une machine compacte
  • Superbe esthétique
  • Système correct de double extrusion

Il y a une finesse incontestable dans les machines produites par Snapmaker. Une qualité de fabrication et de finition irréprochable, accompagnée de guides de montage et de manuels brillamment rédigés pour faire marcher votre créativité. La dernière arrivée, l’Artisan, ne fait pas exception. Vendue à un prix notablement plus élevé (2 899 €) que la version précédente, elle vous aide à réaliser une foule de tâches créatives sans trop de difficulté.

S’il y a une chose que l’on apprécie chez l’Artisan (et absente chez son prédécesseur), c’est la facilité avec laquelle il est possible de changer de fonction, sans avoir rien à démonter. Autre amélioration, l’Artisan est plus rapide et plus silencieuse que la Snapmaker 2.0.

Le laser est plus puissant, et les modules CNC sont fournis par défaut, ce qui vaut à la petite dernière une fiche technique légèrement supérieure. De plus, le système de double extrusion type Ultimaker permet de combiner rapidement différents types de buses dans un même projet.

Autre avantage, le plateau chauffe très vite. Encore mieux, vous pouvez choisir de ne chauffer qu’une seule partie, par exemple si vous imprimez un petit modèle, ce qui permettra une chauffe encore plus rapide.

Si vous savez que vous allez être amené à utiliser régulièrement tous les modes et mettre votre machine à rude épreuve, vous pouvez compter sur l’Artisan. Une machine dédiée pour chacune de ses fonctions sera nécessairement plus efficace, mais l’Artisan parvient tout de même très bien à combiner ses différentes applications.

Alternatives

Notre ancien choix, la Snapmaker 2.0 A350T, est toujours disponible sur le marché, à un prix réduit (1 399 €). Elle présente toujours un excellent rapport qualité-prix si vous recherchez une machine compacte pour vos activités d’impression 3D, de gravure laser et de sculpture CNC. Il lui manque toutefois les « petits trucs en plus » de l’Artisan, mais pour près du tiers de son prix, vous obtiendrez tout compte fait la même expérience de base. Souvenez-vous qu’il est également possible d’acheter certains modules et composants séparément afin d’upgrader votre modèle. Certains outils et accessoires plus puissants sont déjà disponibles à la vente, notamment des fixations de modules à permutation rapide et des lasers puissants avec assistance pneumatique.

Les personnes disposant d’un budget plus important, mais d’un espace limité, peuvent également envisager la ZMorph Fab. Cet outil créatif multifonctions (bien plus que 3 en 1 !) offre divers modules pour l’impression 3D (dont la double extrusion), la découpe CNC et laser et l’extrusion de pâte épaisse. La machine en elle-même est plutôt agréable à regarder, avec ses panneaux en métal qui en jettent. Son interface utilisateur est bien claire et elle repose sur un excellent logiciel. Mais tout cela a un prix, bien sûr : 5 599 €.

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Snapmaker Artisan Commission perçue
Snapmaker Artisan
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Pour enfant
Meilleure imprimante 3D pour enfant

Pour enfant :
Toybox

Photo de Meilleure imprimante 3D pour enfant: Pour enfant : Toybox
The compact, toy-printing Toxbox 3D printer (Source: All3DP)

Ce qu’on aime

  • Catalogue de jeux à imprimer très complet
  • Utilisation adaptée aux enfants
  • Interface conviviale et contrôle via l’appli

Les plus critiques pointeront du doigt les modèles premium et le système d’abonnement, mais l’offre de Toybox reflète simplement une réalité de notre société de consommation, tout comme Disney+ ou Netflix. L’avantage, c’est qu’il n’y a pas de publicité et qu’il est quasiment impossible de rater une impression : tous les modèles proposés sont facilement imprimables. D’ailleurs, avec la Toybox, tout est facile, qu’il s’agisse de trouver un jouet 3D ou de l’imprimer.

En achetant l’imprimante, vous bénéficier d’un accès à plus de 10 000 modèles, en plus de pouvoir créer vos propres modèles de base dans l’application. Cette bibliothèque peut être enrichie grâce à des suppléments payants et à un abonnement mensuel. Vos enfants n’auront pas le temps de s’ennuyer.

La plus grande réussite de Toybox est d’être parvenu à simplifier le processus d’impression 3D pour que chaque modèle ne soit qu’à un clic de devenir un jouet réel. La qualité d’impression n’est pas excellente, tant s’en faut, mais rappelons que nos petits monstres ne s’en préoccupent absolument pas (car oui, nous avons testé ces machines avec de vrais enfants). Ce qui compte, c’est que la Toybox permet de rechercher de manière intuitive et rapide un modèle dans la bibliothèque et de l’imprimer sur sa petite plaque d’impression, le tout sans que nos têtes blondes perdent patience et passent à autre chose.

Alternatives

Pour les enfants un peu plus âgés ou les parents qui souhaitent avoir un peu plus de contrôle sur les objets qu’ils impriment sans pour autant se lancer à fond dans l’impression 3D, l’AOSeed X-Maker offre un excellent compromis entre impressions personnalisables et expérience plus générale de l’impression 3D. Son application mériterait d’être peaufinée, mais elle propose une bibliothèque de modèles prêts à imprimer et une série d’outils permettant aux enfants de personnaliser différentes catégories de jouets et d’accessoires. Vendue près de 460 €, elle est beaucoup plus chère que la Toybox, mais aussi plus performante.

Par ailleurs, si vous recherchez une imprimante capable d’enrichir la salle de jeux de vos enfants et que vous êtes prêt à vous lancer dans l’impression 3D « totale » (plutôt que dans sa version plus confidentielle et adaptée aux enfants décrite ci-dessus), optez pour notre meilleure option pour les débutants, la Bambu Lab A1 Mini. Cette machine rapide et intelligente vous guide pas à pas. De plus, elle vous permet de slicer vos propres modèles et de configurer vous-même les travaux d’impression, ou de les envoyer directement à la machine à partir de l’application fournie. La A1 Mini cumule un peu tous les bons côtés ! Par contre, si votre enfant recherche des modèles créés par d’autres utilisateurs sur des sites spécialisés, pensez à garder un œil vigilant sur l’ordinateur.

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Toybox Commission perçue
Toybox
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Moins de 1 000 €
Meilleure imprimante 3D résine à moins de 1 000 €

Moins de 1 000 € (résine) :
GKtwo d’UniFormation

Photo de Meilleure imprimante 3D résine à moins de 1 000 €: Moins de 1 000 € (résine) : GKtwo d’UniFormation
The UniFormation GKtwo resin 3D printer (Source: All3DP)

Ce qu’on aime

  • Design bien pensé, utilisation soignée
  • Réservoir chauffant = meilleur taux de réussite
  • Accès facile grâce au couvercle à charnières

La GKtwo d’UniFormation est une imprimante moyen format dotée de nombreuses touches bien pensées qui font de son utilisation une expérience plus ordonnée et plus fluide que d’autres imprimantes 3D résine petit budget. Elle n’offre peut-être pas une résolution de pointe comme la Photon Mono M5s ou la Mars 4 Ultra présentes également dans cette liste (même si la différence est selon nous infinitésimale à l’œil nu), mais elle a d’autres avantages : une plaque d’impression qui se retire facilement et un bac de résine coulissant, ainsi qu’un couvercle à charnière qui permet un accès pratique à la chambre d’impression.

La GKtwo est également dotée d’un atout très intéressant : son bac de résine chauffé à température contrôlée. Rappelons ici qu’il est essentiel de maintenir la résine autour de 30 °C pour obtenir des impressions réussies. Vous pourrez aussi obtenir de bons résultats malgré quelques degrés de moins, mais il est certain que réchauffer la résine mettra toutes les chances de votre côté. La GKtwo vous permet de sélectionner une température parmi trois, puis elle se charge elle-même de calculer la période de chauffe avant le début de l’impression. L’ensemble du système est automatisé et intégré au logiciel de l’imprimante, ce qui permet d’obtenir des prints réussis sans effort particulier.

La GKtwo produit par ailleurs des impressions d’une netteté fabuleuse grâce à son écran LCD de masquage 8K de taille moyenne. Si votre budget le permet, elle peut aussi être associée à des modules de post-traitement complémentaires conçus pour s’adapter à la plaque d’impression de l’imprimante. Cela permet, par exemple, de sortir la plaque directement de l’imprimante et de la placer dans l’espace du module de nettoyage à ultrasons prévu à cet effet pour une opération efficace sans vous salir les mains.

La GKtwo fonctionne avec les slicers tiers les plus répandus, notamment Voxeldance Tango, Lychee et Chitubox Basic. Le logiciel de découpe fourni est basé sur PrusaSlicer, qui offre une excellente génération de structures de support. Selon nous, il se suffit à lui-même.

Une nouvelle version de l’écran LCD 12K et un dongle wifi devraient bientôt être disponibles pour la GKtwo, ce qui devrait lui faire gagner quelques points sur la concurrence.

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UniFormation GKtwo Commission perçue
UniFormation GKtwo
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Moins de 500 €
Meilleure imprimante 3D résine à moins de 500 €

Moins de 500 € (résine) :
Photon Mono M5s d’Anycubic

Photo de Meilleure imprimante 3D résine à moins de 500 €: Moins de 500 € (résine) : Photon Mono M5s d’Anycubic
The Anycubic Photon Mono M5s (Source: All3DP)

Ce qu’on aime

  • Permet des impressions rapides haute résolution
  • Détection du niveau de résine et des échecs d’impression
  • Connexion wifi bien implémentée

La Photon Mono M5s d’Anycubic est une imprimante résine de bureau d’un autre genre, qui introduit des fonctions vraiment intelligentes pour améliorer l’impression (un peu comme les machines FDM de ces deux dernières années). Dotée d’un capteur monté sur le portique du plateau d’impression, la M5s peut détecter la force de pelage, le niveau de résine et le fond du bac afin d’améliorer efficacement votre expérience d’impression.

Cette imprimante n’est pas sans défaut, nous l’avons constaté lors de nos tests. Mais après tout, personne n’est parfait. Pourtant, le fait qu’elle ne tienne ne serait-ce que la moitié de ses promesses en fait notre grande favorite du moment.

Les dimensions de la Photon Mono M5s sont à peine plus grandes que celles de la Sonic Mini 8K S de Phrozen et de la Photon Mono 2, deux machines que nous considérons comme de petites imprimantes 3D. Et pourtant, elle offre un volume d’impression de 200 x 123 x 218 mm.

La M5s mise sur la vitesse : son bac de résine est doté d’un film ACF qui fait office d’interface afin que les couches se succèdent plus rapidement. L’imprimante est aussi équipée d’un écran LCD de masquage 12K de 10,1 pouces, synonyme de pixels extrêmement petits pour une résolution d’impression ultra-fine. On peut difficilement faire mieux.

La connexion wifi de l’imprimante fonctionne parfaitement et assure ainsi le lien entre le logiciel et le hardware de la machine sans aucune anicroche. Vous pouvez également garder un œil sur votre imprimante grâce à l’application mobile de l’entreprise, qui permet d’obtenir des diagnostics, des guides et des conseils. Il est aussi possible de consulter des modèles créés par la communauté et de les envoyer à l’imprimante d’un seul clic, le tout sans être bombardé de pubs ou de notifications.

La M5s est une imprimante compacte et rapide dotée de nombreuses fonctionnalités au vu de son prix de environ 370 €. Si vous privilégiez la facilité d’utilisation, c’est une très belle recommandation.

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Anycubic Photon Mono M5s Commission perçue
Anycubic Photon Mono M5s
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Moins de 300 €
Meilleure imprimante 3D résine à moins de 300 €

Moins de 300 € (résine) :
Mars 4 Ultra d’Elegoo

Photo de Meilleure imprimante 3D résine à moins de 300 €: Moins de 300 € (résine) : Mars 4 Ultra d’Elegoo
The Elegoo Mars 4 Ultra (Source: All3DP)

Ce qu’on aime

  • Résolution époustouflante
  • Connexion wifi très pratique
  • Excellentes performances sur tous les points

À notre avis, tant qu’Elegoo continue d’assurer le SAV sur l’Elegoo Mars 3 et que son prix poursuit sa baisse, elle reste l’imprimante 3D résine petit budget de référence. Mais si votre budget est plus proche des 300 € que des 200 que coûte la Mars 3, l’Elegoo Mars 4 Ultra, plus sophistiquée, n’est pas un mauvais investissement.

Avec ses plus nombreux pixels réunis dans plus ou moins la même surface d’impression, elle atteint une résolution de 18 microns. Si c’est que vous recherchez en optant pour une imprimante 3D LCD, alors vous trouverez difficilement mieux. Petit bémol, cependant : si une telle configuration devrait se traduire par des détails plus nets et des voxels indétectables (à condition d’imprimer avec une hauteur de couche suffisamment fine), certains utilisateurs signalent que le film ACF utilisé comme couche d’interface dans la cuve (pour accélérer l’impression) brouille en réalité la précision des résultats et annule donc la hausse de résolution. Selon nous, à moins de prendre une loupe, il n’est pas possible d’observer la différence.

Le volume d’impression est différent de celui de la Mars 3, avec des dimensions plus longues, plus étroites et plus courtes : 153,36 x 77,76 x 165 mm. Il n’y a pas vraiment de perte par rapport à sa grande sœur, il s’agit donc plutôt d’ajuster la Mars 4 au nouvel écran LCD 9K que de modifier totalement la forme de l’imprimante. Le moteur d’éclairage a été optimisé afin d’améliorer l’uniformité de la lumière dans la zone d’impression. Parmi les autres caractéristiques distinctives, on note la connexion wifi et une impression plus rapide grâce au film ACF susmentionné et à la nouvelle résine Rapid Standard d’Elegoo. Deux nouveautés bienvenues. La vitesse de connexion est correcte, ce qui est particulièrement utile pour les fichiers volumineux (qui ne sont pas rares si on possède une grande imprimante 3D résine ultra-précise).

On apprécie aussi beaucoup la licence perpétuelle TangoSlicer fournie par défaut avec l’imprimante. Il s’agit d’un logiciel de découpe efficace, doté d’une foule d’outils de contrôle et de modes automatisés pour préparer vos impressions. Si vous préférez les slicers du type Chitubox Basic ou Lychee, ils sont également compatibles avec la Mars 4, ce qui est appréciable si vous ne voulez pas vous faire la main sur un nouveau logiciel. Ouf !

* À l’heure où nous écrivons ces lignes, Elegoo propose la Mars 4 Ultra au prix de environ 310 €, soit un peu au-dessus de la fourchette que nous recommandons ici, mais elle peut se trouver à moins de 300 € chez certains revendeurs. Comparez avant d’acheter !

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Elegoo Mars 4 Ultra Commission perçue
Elegoo Mars 4 Ultra
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Moins de 200 €
Meilleure imprimante 3D résine à moins de 200 €

Moins de 200 € (résine) :
Photon Mono 2 d’Anycubic

Photo de Meilleure imprimante 3D résine à moins de 200 €: Moins de 200 € (résine) : Photon Mono 2 d’Anycubic
The Anycubic Photon Mono 2 (Source: All3DP)

Ce qu’on aime

  • Impressions haute résolution
  • Volume d’impression étonnamment grand
  • Encombrement limité

Cette imprimante 3D résine petit budget d’Anycubic est un outil de travail sans fioritures, simple à utiliser et qui vous permet de produire des impressions de haute qualité en toute fiabilité. Vous la trouverez facilement autour de 190 €, un rapport qualité-prix incroyable. L’écran LCD de 6,6 pouces est bien casé dans cette imprimante à l’encombrement riquiqui, ce qui permet d’obtenir un volume d’impression étonnamment grand : 165 x 89 x 143 mm.

L’interaction avec la machine peut s’avérer un peu fastidieuse, l’extérieur spartiate de l’imprimante n’étant interrompu que par l’écran tactile de 2,8 pouces situé au centre de la façade avant et un port USB de taille standard sur le côté. La Mono 2 est remarquablement légère, elle peut donc basculer très facilement en cas de choc ou de secousse. Pour une machine régulièrement remplie de résine toxique, ce n’est vraiment pas l’idéal.

Comme les opérations liées à l’impression 3D résine peuvent rapidement virer à la catastrophe, Anycubic a eu l’excellente idée de prévoir un kit de protection de l’écran avec l’imprimante. Le fragile masque LCD est ainsi protégé contre les projections de résine, ce qui permet de prolonger la durée de vie de l’écran.

Du point de vue logiciel, le slicer fourni par Anycubic est suffisant pour l’impression générale. Il offre tous les outils de préparation essentiels, notamment pour l’évidage et la perforation. La Mono 2 est également compatible avec des slicers tiers, vous pouvez donc l’utiliser avec votre logiciel préféré.

Si l’on fait abstraction de sa légèreté et de son interface un peu bof (à ce prix, on ne peut pas vraiment lui en vouloir), la Photon Mono 2 est une option confortable et abordable.

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Anycubic Photon Mono 2 Commission perçue
Anycubic Photon Mono 2
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Petit format (résine)
Meilleure imprimante 3D résine petit format

Petit format (résine) :
Mars 4 Ultra d’Elegoo

Photo de Meilleure imprimante 3D résine petit format: Petit format (résine) : Mars 4 Ultra d’Elegoo
The Elegoo Mars 4 Ultra (Source: All3DP)

Ce qu’on aime

  • Des impressions super haute résolution
  • Connexion wifi
  • Un logiciel avancé agréable à utiliser

Contrairement aux imprimantes de taille moyenne qui bénéficient aujourd’hui de meilleures caractéristiques et d’une meilleure résolution, l’Elegoo Mars 4 Ultra est une véritable révolution, avec l’un des écrans LCD les plus performants du moment (si ce n’est le plus performant) pour l’impression 3D résine de bureau. Continuons sur les superlatifs : c’est aussi la meilleure imprimante 3D de la série Mars à ce jour, avec un nombre de pixels précis qui permet d’obtenir des voxels d’une finesse de 18 microns sur les axes X et Y, en fonction de la résine utilisée et des conditions d’impression, bien entendu.

Le passage à une telle résolution s’accompagne d’une transition vers un nouveau système d’exploitation. Basé sur Linux et exclusif à la nouvelle gamme d’imprimantes Ultra d’Elegoo, il multiplie les fonctions intelligentes telles que l’autocontrôle de l’imprimante, des diagnostics d’impression plus riches, et la possibilité d’ajuster davantage de paramètres d’impression en cours d’opération. Lors de nos tests, nous avons constaté que l’imprimante est incapable de vérifier les mises à jour OTA, malgré l’option de menu prévue à cet effet.

Mis à part ces petits reproches, on retrouve les prouesses typiques attendues de la série Mars d’Elegoo, mais en mieux.

Les performances d’impression sont toujours excellentes, même s’il est toujours aussi fastidieux de saisir les réglages (pas de changement ici). Pas de nouvelles technologies ni d’outils magiques pour faciliter l’impression : c’est la même bonne vieille imprimante, simplement un peu plus affûtée. Et pour autour de 310 €, on ne lui en veut pas. Elegoo a trouvé la recette secrète, mêlant des machines plus anciennes (mais toujours excellentes) à prix cassés et de nouvelles imprimantes stars au prix ultra-compétitif, comme la Mars 4 Ultra. Encore une fois, on aurait bien tort de lui reprocher.

Alternatives

Si vous pouvez vous passer d’une résolution ultra-fine et du confort du wifi et que vous cherchez avant tout à dépenser le moins possible, l’Elegoo Mars 3 est l’imprimante petit format incontournable. Actuellement vendue 180 €, c’est une imprimante 3D résine populaire qui produit des impressions nettes et haute résolution, en plus d’offrir un accès d’un an au slicer Chitubox Pro.

Nous avons eu du mal à trouver une petite imprimante 3D résine de bureau qui présente une quelconque amélioration par rapport à la Mars 4 Ultra. Selon nous, une alternative intéressante pourrait être de viser un peu plus grand, parmi les imprimantes 3D résine moyen format compactes. Jetez par exemple un œil à la Photon Mono M5s d’Anycubic, notre option moyen format de cette liste.

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Elegoo Mars 4 Ultra Commission perçue
Elegoo Mars 4 Ultra
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Moyen format (résine)
Meilleure imprimante 3D résine moyen format

Moyen format (résine) :
Photon Mono M5s d’Anycubic

Photo de Meilleure imprimante 3D résine moyen format: Moyen format (résine) : Photon Mono M5s d’Anycubic
The Anycubic Photon Mono M5s (Source: All3DP)

Ce qu’on aime

  • Permet des impressions rapides haute résolution
  • Détection du niveau de résine et des échecs d’impression
  • Connexion wifi bien implémentée

La Photon Mono M5s d’Anycubic apparaît ailleurs dans cette liste : c’est notre recommandation pour la catégorie des imprimantes 3D résine à moins de 500 € et la catégorie des imprimantes pour débutants. Mais si cela ne suffit pas, refaisons un point rapide. Imprimante 3D moyen format, la M5s offre une hauteur d’impression un peu en dessous de la moyenne (218 mm, contre 250 mm pour la Saturn). Elle rentre néanmoins dans nos cases pour cette catégorie, car sa diagonale sur le volume d’impression se situe bien dans la fourchette de 8 à 12 pouces.

Elle offre un LCD de masquage 12K, ce qui lui confère l’une des meilleures résolutions disponibles à ce jour. Associé à une résine « rapide », celui-ci permet aussi d’imprimer… très rapidement. À pleine cadence, vous pouvez imprimer un volume complet en quelques heures seulement.

L’élément le plus remarquable de la M5s est son capteur fixé sur la plaque d’impression, qui remplit plusieurs fonctions. Pour commencer, il remplace la butée de l’axe Z et offre un ersatz de nivellement de la plaque (vous n’aurez jamais besoin de le faire vous-même). Ensuite, il mesure le niveau de résine et vous indique s’il pense qu’il n’y a pas assez de résine dans le réservoir pour finir votre impression. Enfin, il détecte la force de séparation de la pellicule et vous avertit en cas d’absence de la secousse attendue lorsque l’impression se sépare du film du bac résine. Si cette secousse n’a pas lieu, c’est un signe que l’impression a échoué. Dans ce cas, l’imprimante s’interrompt pour vous laisser vérifier et annuler l’opération au besoin.

Cette machine n’est pas parfaite à 100 %, mais au vu du taux de succès de ses différentes fonctionnalités, il s’agit d’une évolution bienvenue pour l’impression 3D résine de bureau. Une imprimante 3D très riche dans la catégorie des moyens formats.

Alternatives

Si vous disposez d’un budget plus serré, la nouvelle Elegoo Saturn 3 offre toute la résolution de la M5s et des performances constantes et fiables pour moins cher : 340 €. Vous devrez par contre renoncer à la connexion wifi et aux fonctionnalités avancées, mais elle reste un très bon outil qui fait le job.

Dans l’autre cas de figure, si vous avez de l’argent de côté pour passer dans la gamme au-dessus, la Gktwo d’UniFormation est faite pour vous. Les fixations sans vis de la plaque d’impression et du bac de résine constituent un atout ergonomique, tout comme le couvercle rabattable. Mais la cerise sur le gâteau, c’est son bac de résine chauffant, qui promet un succès d’impression quasi garanti. Elle coûte environ 790 €, mais c’est l’imprimante résine la plus « luxe » que nous ayons eu l’occasion d’utiliser ces derniers temps.

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Anycubic Photon Mono M5s Commission perçue
Anycubic Photon Mono M5s
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Grand format (résine)
Meilleure imprimante 3D résine grand format

Grand format (résine) :
Sonic Mega 8K S de Phrozen

Photo de Meilleure imprimante 3D résine grand format: Grand format (résine) : Sonic Mega 8K S de Phrozen
The Phrozen Sonic Mega 8K S (Source: All3DP)

Ce qu’on aime

  • La conception la plus conviviale que nous ayons vue sur une grande imprimante résine de bureau
  • Possibilité d’imprimer des casques ou autres gros objets d’une seule pièce
  • Plateau nivelé en usine, pour une première impression sans prise de tête

L’impression 3D résine, ça n’est pas de tout repos. Et si vous passez à l’impression 3D résine grand format, attendez-vous à devoir manipuler en plus (à deux mains !) une énorme plaque d’impression et une grosse cuve de résine. Le potentiel catastrophe grimpe en flèche. La Phrozen Sonic Mega 8K S a le mérite de limiter les dégâts grâce à un design convivial et à une plaque d’impression pré-calibrée. À peine déballée, elle est prête à imprimer.

La Sonic Mega 8K S est dotée d’un couvercle à charnière qui s’étend au-dessus de l’imprimante. Il remplace les doubles portes de la Mega 8K d’origine qui, une fois ouvertes, prennent beaucoup de place. Ce changement permet à la Mega 8K S de rester étonnement compacte au vu de son volume d’impression de 330 x 185 x 300 mm.

Par défaut, un film ACF est fourni avec la Sonic Mega 8K S. Il vous permet d’imprimer rapidement, mais c’est au prix d’une durée de vie réduite de l’écran LCD et du film lui-même. Et quand on dit « rapidement », on parle plus précisément de la vitesse de transition entre les couches : l’imprimante passe chaque étape plus vite sans exercer de contrainte sur l’impression (ce qui risquerait de la détruire).

Un crochet bien placé permet de suspendre la plaque après l’impression et de laisser la résine s’écouler dans la cuve avant de retirer votre print pour le nettoyer.

Dans l’ensemble, il s’agit d’une imprimante 3D résine grand format facile à manipuler et très pratique pour les travaux de grande envergure.

Alternatives

La Photon M3 Max d’Anycubic est une option à considérer si vous recherchez une alternative plus économique. Vendue 850 €, elle coche suffisamment de cases pour offrir une expérience d’impression confortable et pratique, notamment une fonction de remplissage automatique de la résine qui s’assure que votre cuve soit toujours remplie lors des travaux d’impression plus importants. Le volume d’impression est plus petit, avec une résolution également légèrement inférieure pour vos impressions. Elle reste un excellent choix pour un prix deux fois moins cher.

La Sonic Mega 8K S est une grande machine, cela ne fait aucun doute. Mais il existe des imprimantes 3D résine bien plus grandes, si vous avez besoin d’imprimer des objets immenses, quel qu’en soit le coût. La Phenom XXL V2 de Peopoly est l’un de ces mastodontes. Elle coûte la bagatelle de 7 550 €, mais éclipse toutes les autres avec son volume de 527 x 296 x 550 mm.

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Phrozen Sonic Mega 8K S Commission perçue
Phrozen Sonic Mega 8K S
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Débutants résine
Meilleure imprimante 3D résine pour débutant

Débutants (résine) :
Photon Mono M5s d’Anycubic

Photo de Meilleure imprimante 3D résine pour débutant: Débutants (résine) : Photon Mono M5s d’Anycubic
The Anycubic Photon Mono M5s (Source: All3DP)

Ce qu’on aime

  • Permet des impressions rapides haute résolution
  • Détection du niveau de résine et des échecs d’impression
  • Connexion wifi bien implémentée

Selon nous, une bonne imprimante 3D pour débutant peut prendre plusieurs formes : un kit à assembler qui permet de tout connaître sur la machine avant de l’utiliser, une imprimante simple, pas chère et sans chichis, populaire et entourée d’une communauté, ou une expérience plug-and-play qui donne de meilleurs résultats que les alternatives.

Parmi ces trois catégories, l’Anycubic Photon Mono M5s est à l’heure actuelle en tête des plug-and-play : encombrement compact offrant un volume d’impression moyen format et des tonnes et des tonnes de fonctionnalités avancées et bien implémentées. Résultat : une manipulation totalement fluide.

On apprécie particulièrement le capteur de la plaque d’impression, qui apporte toute une série d’avantages (nivellement automatisé, détection du niveau de remplissage de la résine et des échecs d’impression). Ces trois éléments relèvent pratiquement du jamais vu dans le domaine de l’impression 3D résine petit budget. Et pourtant, ils répondent tous présents sur la M5s.

Le taux de réussite n’est pas parfait, c’est vrai. La détection des échecs d’impression, par exemple, n’a pas fonctionné à 100 %. Mais même ainsi, avec seulement quelques erreurs détectées, il est possible de gagner du temps et d’économiser de la résine. Une imprimante bien agréable à utiliser.

Enfin, la connexion wifi est rapide et fluide, et l’application permet de visualiser rapidement le statut de l’imprimante, d’établir une liste de tâches et d’obtenir de l’aide en cas de problème.

Alternatives

L’Elegoo Mars 3 est une valeur sûre pour les budgets plus serrés. Elle est simple, facile à utiliser et nous l’avons trouvée relativement accommodante lors des tests. L’impression 3D résine n’est pas une mince affaire, mais la Mars 3 vous aide vraiment à vous faire la main. Sans oublier qu’elle est actuellement très bon marché (environ 180 €) et que sa popularité n’est plus à prouver depuis plusieurs années déjà. En cas de besoin, vous pourrez toujours compter sur sa communauté en ligne.

Sinon, envisagez peut-être la GKtwo d’UniFormation. Bien qu’elle coûte autour de 790 €, un prix considérablement plus élevé que nos autres options pour les débutants, elle offre des caractéristiques imbattables, comme son bac de résine chauffant, qui garantissent pratiquement le succès de l’impression. La température est probablement le facteur le plus important pour réussir des impressions résine, et sur ce point, la GKtwo ne laisse rien à la chance. Son design est également pensé pour faciliter l’interaction avec la machine, bien au-delà de ce que proposent ses concurrentes. Disons qu’elle vaut son prix !

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Anycubic Photon Mono M5s Commission perçue
Anycubic Photon Mono M5s
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Notre méthode de test

S’il y a bien une chose que l’on a apprise en testant moult et moult imprimantes 3D, c’est qu’il ne faut pas s’arrêter aux apparences ni se contenter de les comparer les unes aux autres selon des critères trop larges. Cela ne fait aucun sens, par exemple, de comparer une imprimante 3D en kit à moins de 200 € destinée aux amateurs à une machine industrielle de 6 000 € capable de traiter des matériaux complexes. Ce que l’on veut savoir, c’est que la première est très facile à assembler, et que la seconde doit être constamment mise à jour et souffre de bugs permanents, en plus d’offrir des performances peu fiables.

Nous souhaitons aller droit au but en vous offrant des informations utiles et concrètes. L’imprimante est-elle agréable à utiliser ? Quelles sont ses fonctionnalités les plus notables ? Tient-elle toutes ses promesses ? Et surtout, est-ce qu’elle vaut son prix ? Nous ne voulons pas nous perdre dans des chiffres hors contexte ni nous arrêter sur des questions dont nous ne pouvons contrôler toutes les variables.

Pour qui testons-nous les machines ?

Lors de nos tests, nous prenons en compte le type d’utilisateurs auquel la machine se destine. Nous nous mettons à leur place en imaginant ce qu’ils souhaitent faire avec l’imprimante, et c’est exactement cela que nous testons. Un exemple : si nous testons une imprimante 3D grand volume, nous allons imprimer… de grands objets ! Notre but sera d’exploiter tout le potentiel du plateau et de pousser l’axe Z dans ses retranchements.

Nous prenons aussi en considération d’autres critères plus généraux, comme la facilité d’utilisation, les logiciels compatibles ou encore les solutions de dépannage disponibles. En cas de problème, l’imprimante est-elle facile à réparer ? La documentation fournie est-elle suffisante ? Le service client est-il réactif ?

Nous nous efforçons de répondre à toutes ces questions, et bien d’autres encore, afin de dénicher la meilleure imprimante 3D, c’est-à-dire celle qui répondra le mieux à vos besoins.

Pourquoi nous faire confiance ?

La confiance est un critère essentiel à nos yeux, c’est pourquoi nous appliquons une politique très stricte pour chacun des avis que nous publions. Pour nos tests, nous nous procurons les machines de deux manières : soit en nous les faisant prêter, soit en les achetant directement.

Dans le premier cas, si le fabricant n’exige pas le retour de l’imprimante prêtée, nous en faisons don à une association locale ou la stockons en vue d’une élimination ultérieure (selon des méthodes écoresponsables). Dans le second cas, pour les machines achetées, soit nous continuons de les utiliser dans nos locaux, soit nous en faisons don ou les éliminons de manière responsable.

S’il arrive qu’un fabricant (ou un mécène) nous fasse don d’une imprimante en vue d’obtenir la publication d’un avis, il n’aura aucune influence sur le résultat de nos tests ni sur le contenu publié. Il découvrira notre avis à sa publication, en même temps que vous, chers lecteurs. En cas de doute ou de problème, nous nous efforçons, dans la mesure du possible, d’en faire part au fabricant, afin de mieux comprendre le contexte, de vérifier s’il a déjà connaissance de cette question, voire d’obtenir une solution.

La monétisation de notre contenu

Afin que nos lecteurs puissent consulter gratuitement notre contenu, nous le monétisons de différentes manières, notamment à travers des liens d’affiliation : si vous cliquez sur un lien commercial et effectuez un achat, nous pouvons recevoir une petite commission de la part du vendeur. Pour plus de détails à ce sujet, nous vous invitons à consulter la section sur la publicité et les activités commerciales dans nos conditions d’utilisation.

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Quel type d’imprimante 3D choisir ?

Pour la grande majorité des gens, notre imprimante 3D « championne toutes catégories » fera parfaitement l’affaire. Elle est polyvalente, et c’est pourquoi nous l’avons choisie.

Évidemment, elle n’est pas non plus la solution universelle à tous les utilisateurs ! Heureusement, nous proposons d’autres alternatives. Voici donc quelques conseils pour vous aider à vous repérer dans ce monde merveilleux, mais non moins très peuplé. Si vous vous sentez un peu perdu et que vous ne comprenez pas tous les termes, nous proposons un glossaire très utile à la fin de cet article.

Que penser des imprimantes pour débutants ?

De nombreuses imprimantes sont affublées de cette description, que ce soit « pour débutants » ou « pour enfants ». Souvent, elles s’efforcent à tel point de materner l’utilisateur que ça en devient très vite étouffant. Plus vous gagnez en expérience, plus vous découvrez qu’elles sont limitantes sur de nombreux aspects. Si vous n’avez pas déjà des vues sur une imprimante 3D pour débutants spécifique, dont les fonctionnalités répondent à l’un de vos besoins précis, nous vous conseillons plutôt d’opter pour une machine petit budget. Vous dépenserez moins, et vous apprendrez bien plus ! Et si vous rencontrez un souci, vous n’aurez aucun mal à trouver une réponse ou de l’aide parmi les nombreux forums qui existent pour chaque imprimante.

Suivez le mouvement !

Bien que la qualité des imprimantes 3D petit budget ait considérablement augmenté ces dernières années, ces machines ne sont pas non plus infaillibles. Mais les fabricants bénéficiant déjà d’une bonne réputation parmi les utilisateurs (Creality et Anycubic, par exemple) s’adaptent pour mieux satisfaire leurs nouveaux fans, notamment en proposant un meilleur service client. D’ailleurs, les propriétaires d’imprimantes 3D petit budget eux-mêmes mettent leur pierre à l’édifice en ajoutant à l’énorme base de connaissances disponible en ligne. Dans ce domaine, toutes les questions ont déjà été posées, et les réponses et solutions ne manquent pas !

Lisez nos avis !

Peu de publications se donnent autant de mal que nous pour tester les imprimantes du moment. Nous n’avons aucune obligation envers les fabricants (qui ne bénéficient d’aucun droit de regard sur notre travail) et sommes toujours honnêtes dans nos conclusions. Si vous ne trouvez pas d’avis publié sur une machine spécifique et que vous aimeriez en savoir plus à son sujet, n’hésitez pas à nous contacter sur l’adresse editors@all3dp.com.

Avoir conscience des frais

Vous avez acheté une imprimante 3D ? Vous n’avez pas fini d’en payer les frais ! Outre l’achat régulier de matériau pour l’impression de vos objets, sachez qu’il vous faudra aussi prévoir certains coûts de maintenance générale, par exemple des buses pour votre imprimante FDM, ou du film FEP pour votre machine MSLA. Bien sûr, d’autres pièces peuvent également s’user, voire se casser. Il faudra donc aussi prendre en compte les coûts liés aux remplacements. Il sera plus facile de trouver des pièces de rechange si vous possédez une imprimante de type RepRap au design open source. Elles sont en effet conçues avec des composants en libre accès sur le marché. Les machines fermées destinées aux débutants sont peut-être plus simples à utiliser, mais les pièces détachées sont quasiment impossibles à trouver (dans l’hypothèse peu probable où vous êtes parvenu à découvrir la source du problème).

Pourquoi souhaitez-vous une imprimante 3D ?

Si c’est simplement pour tester un nouveau hobby, les émois des premiers essais vous passeront vite. L’imprimante 3D est, après tout, la version « maison » d’une technologie de fabrication très complexe. Vous devez donc, tôt ou tard, vous attendre à rencontrer petits soucis et gros problèmes avec votre machine. En ayant un certain objectif en tête, vous aurez la motivation de trouver des solutions aux différents obstacles que votre imprimante jettera sur votre route. Si vous imprimez juste parce que ça a l’air sympa, vous aurez vite fait de vous désintéresser, voire de laisser tomber par frustration devant la montagne de rebuts et de ratés engendrés.

Vous avez un objectif ? Trouvez une imprimante adaptée pour y répondre

La grande majorité des imprimantes 3D de bureau sont des machines FDM (dépôt de fil fondu) à extrusion unique. En d’autres termes, elles extrudent un matériau imprimable à travers une seule buse. Polyvalentes et applicables à un grand nombre d’utilisations grâce à leur bonne compatibilité matériaux, elles sont un peu le choix par défaut pour les débutants. Mais si vous savez que vous devez imprimer des objets aux formes complexes ou comportant des volumes semi-fermés, il y a de fortes chances qu’une imprimante à double extrusion vous facilite grandement la tâche. Il en va de même si vous avez besoin d’imprimer des objets composés de plusieurs matériaux. Si le détail et la précision sont votre priorité, optez plutôt pour une imprimante 3D résine. Il est important de connaître et de comprendre les différentes technologies qui existent afin de faire le choix qui conviendra le mieux à vos besoins.

Choisissez une imprimante adaptée à votre environnement

Selon la technologie et les matériaux utilisés, vous risquez en effet de subir quelques éclaboussures ou autres rejets. Même si elles varient grandement en taille, les imprimantes 3D FDM ont en commun de peu asperger leurs alentours, mais les émissions dues à la fusion du filament peuvent rapidement rendre l’air irrespirable. Il est donc déconseillé de rester trop longtemps à proximité. Selon les modèles que vous imprimez, le nettoyage reste assez modeste.

Côté impression 3D résine, ce n’est pas le même son de cloche. Cette technologie est bien plus exigeante, et nous vous conseillons de bien y réfléchir avec d’investir dans ce type de machine. Disons-le tout de suite, la résine dégage une odeur désagréable, parfois carrément nocive. Elle est très toxique pour l’environnement, et dangereuse en cas de contact prolongé sur la peau. Les imprimantes 3D résine exigent aussi des modules de post-traitement dédiés et un équipement de protection pour l’utilisateur. Afin de dissoudre la résine non durcie qui demeure sur les surfaces, il faut notamment employer de l’alcool isopropylique 95 % (ou plus).

De manière générale, toutes les imprimantes 3D doivent être utilisées dans des endroits bien aérés, mais c’est encore plus vrai pour l’impression 3D résine.

Kickstarter, une fausse bonne idée ?

Si un grand nombre d’excellentes imprimantes 3D ont pu voir le jour grâce à Kickstarter (c’est encore vrai aujourd’hui), il n’en reste pas moins un problème de taille : la plateforme n’est pas, à proprement parler, une boutique en ligne. Financer une campagne sur le site n’est pas un acte d’achat. Vous n’achetez pas une imprimante 3D, il s’agit plutôt de soutenir une vision, d’apporter une contribution financière pour aider une entreprise ou une personne à atteindre un certain but.

Et si un projet est mal géré et que l’argent disparaît, vous n’obtiendrez rien en retour. Finalement, vous obtiendrez le plus souvent une version bêta du produit. Ce que vous payez en réalité, c’est un accès en avant-première à cette nouveauté, avec tous les défauts qui n’ont pas encore été corrigés.

De plus en plus de fabricants de renom se tournent vers Kickstarter pour lancer leurs nouveaux produits. C’est un moyen sûr d’évaluer la demande et de susciter l’intérêt des acheteurs, tout en étant soumis à la pression d’un compte à rebours. Alors que ces grosses sociétés ont tout à fait les moyens de sortir de nouvelles machines, elles préfèrent quémander auprès des utilisateurs avec la promesse d’une technologie toute neuve. Ne vous laissez pas séduire, à moins de vouloir absolument être le premier à utiliser le produit et d’être prêt à ne plus jamais revoir votre argent.

Selon nous, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Pour autant, nous apprécions les nouvelles technologies et suivons donc les dernières campagnes menées sur la plate-forme. Par contre, vous ne verrez jamais une imprimante 3D Kickstarter dans nos guides d’achat à moins qu’elle n’ait terminé sa campagne et que l’imprimante soit largement disponible dans le commerce, avec toutes les protections qui accompagnent l’achat dans un magasin.

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Meilleures imprimantes 3D pour le secteur professionnel

Auparavant, nous incluions également dans cette liste ce que l’on pourrait appeler des « imprimantes 3D professionnelles », des machines s’adressant plus spécifiquement aux entreprises disposant d’un « certain » budget (disons plus élevé que celui du maker de base). Ces imprimantes ne jouant pas tellement dans la même catégorie, nous avons décidé de les séparer.

L’article ci-dessus se concentre donc sur les machines que M. et Mme Tout-le-Monde sont susceptibles de posséder chez eux, tandis que les imprimantes professionnelles ont désormais leur propre rubrique ! Nous vous conseillons de commencer par consulter notre article sur les Meilleures imprimantes 3D pour les entreprises. Si vous souhaitez un aperçu plus général sur l’impression 3D au service du milieu professionnel, rendez-vous dans notre section All3DP Pro.

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Glossaire des termes clés

Pas évident de choisir la bonne imprimante 3D, surtout quand on ne comprend pas tous les termes de la fiche technique ! Dans ce glossaire, vous trouverez les termes à connaître, leur explication, et des liens utiles pour mieux vous repérer dans ce beau monde de l’impression 3D.

FDM : la technologie Fused Deposition Modeling (ou modélisation par dépôt de fil fondu), généralement appelée FDM, est un procédé d’impression 3D qui consiste à extruder un matériau thermoplastique chauffé par une buse mobile pour construire un objet couche par couche. Le terme FDM est un nom déposé, ce qui a conduit le mouvement open source RepRap à lui préférer l’expression FFF (Fused Filament Fabrication), mais les deux termes sont interchangeables.

Filament : c’est le matériau de base utilisé pour imprimer des objets avec la technologie FDM. Le filament consiste généralement en un thermoplastique solide que l’on charge dans la tête d’impression, où il est chauffé à son point de fusion et extrudé à travers une petite buse. On le trouve généralement sous forme de bobines de 1,75 mm, 2,85 mm ou 3 mm de diamètre, des dimensions qui détermineront l’imprimante que vous pourrez utiliser.

G-code : c’est un langage machine utilisé pour transmettre des instructions à des outils informatiques, par exemple à une imprimante 3D. Le G-code fournit des coordonnées et des instructions pour la tête d’impression, mais aussi pour d’autres fonctions non liées au mouvement. Pour le générer, vous aurez presque toujours besoin d’un logiciel de découpe, ou « slicer ». Il comprend une bibliothèque de commandes qui permettent de contrôler des actions spécifiques telles que le mouvement, la vitesse, la rotation, la profondeur et d’autres interrupteurs et capteurs connexes utilisés dans le fonctionnement d’une machine. Familiarisez-vous avec le G-code en un rien de temps grâce à notre guide des commandes G-code.

Plateau chauffant : le plateau d’impression sur lequel on imprime le modèle peut être chauffé, ce qui évite que les couches tout juste imprimées ne refroidissent trop vite et se rétractent. Si vous imprimez avec des matériaux tels que l’ABS ou le PETG, vous aurez absolument besoin d’un plateau chauffant, mais il reste optionnel pour le PLA.

Hotend : c’est l’ensemble des composants qui permet de chauffer et de faire fondre le plastique, qui passe ensuite par la buse avant d’être déposé sur la surface d’impression.

Extrudeur : ce terme peut décrire l’intégralité du système d’entraînement et de fusion du filament, ou bien uniquement le moteur en lui-même ainsi que l’engrenage qui agrippe le filament pour l’alimenter vers le hotend. L’extrudeur peut se présenter de plusieurs manières, un paramètre qui affectera directement l’imprimante et ses performances. Il existe deux configurations principales : le système Bowden et l’entraînement direct (ou « direct drive »). Il s’agit d’un sujet complexe où les termes et les explications techniques se recoupent souvent. Notre guide sur les extrudeurs d’imprimantes 3D vous donne toutes les informations nécessaires pour y voir plus clair.

Bowden : avec ce système, le moteur de l’extrudeur est séparé du hotend. On le retrouve souvent fixé sur le châssis de l’imprimante ou sur une extrémité du portique de l’axe X. Le système d’extrusion Bowden permet d’alimenter le filament à travers un tube en PTFE (le tube Bowden, qui donne son nom à tout le mécanisme) directement vers le hotend.

Extrudeur à entraînement direct : également appelé « extrudeur direct », voire « direct drive », c’est l’autre configuration couramment utilisée. Ici, le moteur de l’extrudeur et son mécanisme d’alimentation sont directement fixés au hotend. Alimentation et zone de fusion se touchent presque.

Double extrusion : certaines imprimantes 3D disposent de deux extrudeurs (et donc de deux hotends). Cela leur permet d’imprimer en deux couleurs, ou à partir de deux matériaux différents. Si l’attrait évident réside dans la possibilité de réaliser des impressions bicolores très esthétiques, le véritable avantage des systèmes à double extrusion est tout autre. Il permet en effet avant tout de combiner différents matériaux, par exemple en utilisant un matériau de support soluble pour imprimer des formes irréalisables dans d’autres conditions. Encore une fois, il y a beaucoup à dire sur ce sujet. Pour creuser, n’hésitez pas à consulter notre guide qui vous explique tout sur la double extrusion.

PLA : c’est l’acronyme anglais de l’acide polylactique, un thermoplastique souvent utilisé dans les filaments des imprimantes 3D FDM. Il est facile à utiliser et existe en de nombreuses couleurs et finitions. Par contre, le PLA est plus fragile, ne comptez donc pas sur lui pour produire des objets très solides. Il reste très apprécié pour l’impression d’objets décoratifs, notamment parce qu’il ne coûte pas cher. Si vous souhaitez en savoir plus sur le PLA, consultez notre guide dédié.

SLA : c’est la forme courte de « stéréolithographie », une technologie d’impression 3D qui relève du processus plus large de photopolymérisation en cuve. Ce terme est souvent utilisé (à tort) pour décrire toutes les méthodes de polymérisation en cuve. En réalité, il s’agit d’une technologie spécifique, qui utilise un faisceau laser dirigé pour tracer des couches dans une cuve de résine photopolymère liquide. La SLA n’est qu’une technologie de photopolymérisation en cuve parmi d’autres.

Résine : c’est le matériau utilisé pour les imprimantes 3D de bureau dites SLA, DLP et MSLA (LCD). Constituée d’un mélange de produits chimiques comprenant un photo-initiateur, la résine se solidifie sous l’effet des rayons UV. Hautement toxique et difficile à nettoyer en cas de débordement ou d’éclaboussure, la résine exige beaucoup de précautions et d’attention. C’est un matériau désagréable à manipuler, et tous vos rebuts devront être éliminés conformément à la réglementation locale en vigueur. C’est le matériau privilégié pour obtenir des impressions très détaillées et complexes.

Imprimante 3D LCD : c’est le terme courant pour désigner les imprimantes 3D résine qui utilisent un écran LCD pour projeter les rayons UV à travers une représentation de chaque couche, comme un masque. La plupart des imprimantes 3D résine petit budget sont dotées d’un LCD, une technologie bon marché et donc très répandue. Attention, l’écran reste un consommable : un LCD monochrome produit en 2022 tiendra ainsi environ 2 000 heures.

MSLA : la stéréolithographie « masquée », ou « Mask stereolithography » (MSLA) est un terme inventé par Structo, mais popularisé par Prusa Research. Il désigne essentiellement les imprimantes 3D LCD dont il est question juste au-dessus.

Micron : cette mesure (aussi appelée micromètre) correspond à un millième de millimètre. On l’utilise habituellement pour décrire le degré de précision ou la résolution d’une surface.

Slicer : le terme anglais reste largement utilisé et désigne un logiciel de découpe. L’impression 3D consiste à construire un objet couche après couche, mais encore faut-il les créer, ces couches ! C’est le slicer qui s’en charge : il divise n’importe quel modèle 3D en un ensemble de couches et génère le code machine qui sera lu par l’imprimante pour les recréer sur la surface d’impression. De manière générale, ce code machine est ce qu’on appelle le G-code, un langage qui rassemble des instructions et des coordonnées à exécuter par l’imprimante. Nous proposons un article plus approfondi qui revient sur les slicers, si vous souhaitez creuser le sujet. Beaucoup de ces logiciels de découpe sont gratuits et open source, tandis que d’autres sont payants et développés pour des imprimantes spécifiques. Dans tous les cas, il s’agit d’un outil incontournable pour l’impression 3D.

STL : c’est le format de fichier le plus courant en impression 3D. Développé par 3D Systems dans les années 80, il ne contient que la géométrie de surface d’un objet 3D. Malgré les efforts du secteur pour passer à des formats plus efficaces et plus riches en données, comme le 3mf, le STL perdure et constitue le type de fichier de modèle 3D que l’on trouve le plus souvent dans les dépôts de fichiers les plus connus. Pour en savoir plus le format STL, n’hésitez pas à consulter notre guide.

Open source : terme utilisé pour décrire un produit (typiquement, un logiciel, mais s’applique aussi au matériel) qu’il est possible de modifier et de redistribuer librement. Dans le cas de l’impression 3D, il s’agit plus souvent de dire que tout le monde est libre de modifier et d’améliorer un projet source, et de partager ses modifications afin que d’autres puissent les tester, les modifier et les reproduire à leur tour. Les logiciels open source (ou « logiciels libres ») sont régis par des licences qui en contrôlent l’utilisation équitable et correcte, en imposant des conditions garantissant la liberté d’accès à l’œuvre et à ses dérivés.

RepRap : il s’agit du nom d’un projet initié en 2005 par le Dr Adrian Bowyer, professeur de génie mécanique à l’université de Bath. L’objectif était de développer un concepteur de réplication rapide, une machine abordable capable d’imprimer ses propres pièces de rechange ou même de créer de nouvelles machines. La grande majorité des imprimantes 3D de bureau telles que nous les connaissons aujourd’hui sont issues des travaux menés par le projet RepRap. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet passionnant, rendez-vous sur notre page wiki spéciale RepRap.

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Licence : Le texte de l'article "Les meilleures imprimantes 3D en 2024 – Guide d’achat" écrit par All3DP est publié sous la licence Creative Commons Attribution 4.0 International (CC BY 4.0).

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