Vous aimez les upgrades ? Creality aussi ! On en veut pour preuve l’existence sur cette terre de la CR-6 SE, une upgrade de la Ender 3 V2, elle-même une version déjà améliorée de la Ender 3. Une imprimante 3D tellement upgradée qu’on ne lui accole même plus un nom en « Ender 3 ». C’est dire si on va loin dans l’upgrade !
Cela étant dit, cette upgrade d’upgrade d’upgrade (que l’on nommera ci-après la CR-6 SE) n’en est pas moins une remarquable petite machine, un exemple du niveau de sophistication que l’on devrait être en droit d’attendre des fabricants tels que Creality. Elle n’est pas parfaite, mais elle nous a bien emballés.
À noter que son lancement sur Kickstarter mériterait un article à lui tout seul, au vu du degré non négligeable de rage qu’il a déclenché parmi les contributeurs de la plateforme et les premiers acheteurs. Mais chaque chose en son temps, nous y reviendrons un peu plus bas. Tout cela pour vous dire que la CR-6 SE a été quelque peu traînée dans la boue, ce qui est dommage, car il s’agit d’une imprimante 3D plutôt intéressante.
En version courte, la CR-6 SE c’est : un volume d’impression de 235 x 235 x 250 m, un séduisant mode de nivellement automatique du plateau, un axe Z à double entraînement, un plateau en verre texturé, des tendeurs de courroies, une interface tactile, une carte 32 bits avec moteurs pas-à-pas silencieux ET un tiroir à outils très pratique (et pas seulement pour y ranger sa réserve de biscuits).
Pour découvrir cette machine plus en détail, suivez le guide !
Pour nos premiers tests, nous avions utilisé une version bêta de la CR-6 SE, obtenue avant la fin de la campagne de crowdfunding (grâce à laquelle Creality a levé 4,5 millions de dollars). Et même avec ce modèle incomplet, nous avions apprécié l’expérience, avec une vraie impression de sophistication.
Plusieurs mois ont passé, et nous avons mis la main sur la version finale de l’imprimante 3D et sa carte 32 bits, mais l’expérience et le ressenti restent quasiment inchangés. La CR-6 SE n’est ni plus ni moins une version boostée de la Ender 3 V2. La qualité d’impression est excellente, et les améliorations apportées, petites ou grandes, confèrent à la machine une légère supériorité comparée aux autres imprimantes 3D de la marque.
Le nivellement automatique du plateau est fiable et fonctionne bien, et le nouvel extrudeur est agréable à utiliser, si ce n’est un peu trop sophistiqué à notre goût.
Si vous recherchez une bonne imprimante 3D pour commencer, qui imprime bien, pas chère et sans chichis, nous vous recommanderions tout de même toujours la Ender 3 V2. Mais si ce que vous souhaitez, c’est plus de confort et moins de temps à bidouiller la machine, ou même si vous appréciez les objets originaux et uniques, la CR-6 SE peut vous intéresser.
La Creality CR-6 SE est unique en son genre : c’est la première imprimante du fabricant ayant fait l’objet d’une campagne Kickstarter. Faisant fi du concept premier de la plateforme, qui est d’aider des porteurs de projets innovants à lever des fonds, Creality a préféré l’exploiter comme un simple outil de marketing.
Autant dire que tout ne s’est pas passé comme sur des roulettes. Du manque d’informations sur le suivi de l’expédition à la prétendue disponibilité de l’imprimante dans le commerce avant que tous les contributeurs n’aient reçu leurs récompenses, la section commentaires de la campagne prend des airs de bureau des plaintes. Parmi ces réclamations, on retiendra sans doute la plus alarmante : un premier lot d’imprimantes défectueuses souffrant de problèmes électriques qui faisaient griller la carte mère et l’interrupteur d’alimentation (un signe révélateur du problème était, apparemment, que ce dernier était mal emboîté dans le socle de l’imprimante).
Un tel affront ne pouvait pas rester impuni. Il ne fait pas de doute que Creality a perdu un certain nombre de clients à l’occasion de ce fiasco. Notons tout de même que l’entreprise a reconnu l’existence du défaut et s’est rapidement attelée à le rectifier. Sans aller aussi loin dans la transparence que certaines grosses boîtes d’impression 3D, qui n’hésitent par à décrire en long et en large chaque défaillance et les actions mises en place pour la régler (E3D, pour ne pas la citer), il semble que Creality soit parvenu à remettre la CR-6 SE sur les rails.
Rien à signaler du côté de notre modèle, dont l’interrupteur d’alimentation a l’air bien fixé et fonctionnel. Et après plusieurs jours d’utilisation, aucune fumée bleue en vue non plus, ni aucun problème particulier. Bien sûr, notre échantillon est peu représentatif, mais suffisant pour nous faire une bonne idée de ce que vaut cette machine.
À première vue, la CR-6 SE ressemble à une Ender 3 V2 survitaminée, une comparaison assez proche de la réalité. Elle doit son nom assez singulier au fait qu’elle a été développée à l’occasion du 6e anniversaire de Creality. L’entreprise souhaitait en effet marquer le coup en proposant un produit qui sorte un peu de l’ordinaire, pour remercier ses clients de leur fidélité (ou de leur patience ? La question se pose !).
Pour 330 €, la CR-6 SE offre un volume d’impression de 235 x 235 x 250 mm, un double axe Z doté de moteurs pas-à-pas, une carte mère 32 bits Creality 4.5.2 avec pilotes TMC2209, un plateau en verre texturé, des tendeurs de courroies en axe X et Y, et un système de nivellement automatique qui, bien que complexe, fonctionne à merveille. Sans oublier un nouvel hotend innovant et un extrudeur revisité. En d’autres termes, une Ender 3 V2 revue et améliorée.
Pour le nivellement automatique du plateau, Creality laisse tomber la sonde tactile qu’il utilise habituellement sur ses imprimantes au profit d’un genre de cellule de charge. Concrètement, l’ensemble du hotend est fixé à une plaque elle-même collée à une plaque plus grande, qui est fixée à la tête d’impression. Pour le nivellement, la tête d’impression s’abaisse jusqu’au plateau, où elle rencontre une résistance lorsque la buse entre en contact avec le verre. Cette résistance mécanique se traduit par une modification de la résistance électrique, qui a pour effet de déclencher le capteur. Un maillage de ces relevés permet de créer la base d’une première couche qui prend en compte toute irrégularité présente sur la surface. Pour autant que l’on sache, c’est assez novateur : on retrouve cette technologie sur des imprimantes plus chères, mais cela reste inédit sur de la machine low-cost.
En théorie, ce système devrait permettre de changer de buse, bloc chauffant, dissipateur de chaleur… peu importe, à condition que la pièce se fixe à la fameuse plaque, sans que cela ne modifie la précision du nivellement automatique. Et en pratique ? D’après notre expérience, ça marche très bien : à aucun moment nous ne nous sommes retrouvés avec une première couche qui ne soit pas régulière. Comme sur la Ender 3 V2, il est possible d’ajuster l’axe Z en temps réel, ce qui aide à trouver le rapport débit/hauteur.
Ce nouveau système de tête d’impression permet au hotend d’être modulaire, du moins selon la conception qu’en a Creality : la majorité des composants sont connectés localement à la tête d’impression et facilement interchangeables. Le système est bien pensé, et ses avantages en termes d’entretien et de maintenance sont évidents. Nous ignorons encore si les pièces de remplacement seront vendues en mode préconfiguré pour la CR-6 SE, ou s’il faudra soi-même dénuder les câbles et les relier aux connecteurs. Par ailleurs, il serait judicieux que Creality propose parallèlement des versions haute température ou grand volume du hotend, pour tirer parti au mieux de cette solution interchangeable.
On adore le look du hotend de la CR-6 SE, un petit bout de métal tout riquiqui. Bien sûr, l’habit ne fait pas le moine, et son aspect ne joue en rien sur ses performances, mais on aime les lignes rouges et élancées (presque squelettiques !) du dissipateur thermique qui mènent au bloc chauffant enveloppé de silicone. Le tout offre un résultat soigné. Avec ses vis qui font office d’entretoise (sans doute pour protéger le heatbreak lors du nivellement du plateau), il nous fait un peu penser au Mosquito de Slice Engineering : beaucoup d’espace pour laisser passer l’air, et un encombrement minimum.
On observe par ailleurs que le tube Bowden est assez profondément ancré dans le dissipateur de chaleur, accolé au heatbreak. Si vous comptez imprimer du PETG, de l’ABS, de l’ASA, ou tout autre type de filament hautes températures, nous vous conseillons de remplacer le tube PTFE fourni par un autre qui supportera mieux la chaleur élevée.
En plus du système de nivellement du plateau, la CR-6 SE propose également un extrudeur d’un nouveau genre, qui repose sur une action de levier pour tendre le filament contre le dispositif d’entraînement. Cette originalité participe à élever la CR-6 SE un cran au-dessus des autres machines de Creality. En tout cas, c’est l’impression qui en ressort. Côté alimentation du filament, pas question de double engrenage comme celui présent sur la 3DPrintMill, la nouvelle imprimante de Creality. Pour autant, le système d’entraînement fonctionne bien.
On vous conseille tout de même d’éviter de le démonter, à moins qu’une telle opération soit absolument nécessaire. Si c’est le cas, faites très attention en retirant le boîtier : il renferme de minuscules pièces qui n’auront aucun mal à aller se perdre dans votre moquette ou entre les lames de votre plancher.
Nous ne sommes pas fans du côté fermé de l’extrudeur ni de l’emplacement assez énervant du capteur de filament, qui ne laisse que peu de marge de manœuvre : il faut que le filament soit vraiment bien tendu pour passer à travers l’un et l’autre sans s’agripper quelque part ou exiger une intervention humaine.
Les interactions avec la CR-6 SE passent pas un écran tactile couleurs réactif qui fonctionne sur un firmware Marlin personnalisé pour Creality. L’écran est quasiment identique à celui de la Ender 3 V2, si ce n’est quelques changements permettant d’utiliser les fonctionnalités propres à la CR-6 SE, comme le bouton pour le nivellement automatique, par exemple. Bizarrement, l’écran fournit moins d’informations en temps réel sur l’état de l’impression en cours que celui de la Ender 3 V2. Un pas en arrière étonnant, mais qui devrait être rectifié lors d’une prochaine mise à jour du firmware. Du moins, nous l’espérons.
En pratique, l’écran tactile est agréable à utiliser pour interagir avec l’imprimante. Il réagit en un instant à tous les ordres qu’on lui envoie d’un effleurement du doigt. Une chose est sûre, on ne regrette pas la molette et son manque de précision. Pour avoir effectué quelques travaux parallèlement sur la Ender 3 V2 et la CR-6 SE (histoire de comparer), nous pouvons déclarer sans hésiter préférer cette dernière pour le lancement de l’impression : son menu tactile est tout simplement bien plus rapide et réactif.
Côté convivialité, la CR-6 SE se distingue également par son utilisation d’une carte SD de taille « normale », un avantage non négligeable (s’il vous est déjà arrivé de faire tomber une microSD dans les méandres d’un tapis noir, vous comprendrez aisément). Et que dire des tendeurs de courroies sur les axes X et Y, du tiroir à outils (avec de vrais outils dedans, contrairement à celui de la Ender 3 V2), et des moteurs pas-à-pas qui entraînent le double axe Z ?
Notre modèle de CR-6 SE fonctionne sur une version un peu désuète de Creality Slicer, un logiciel basé sur Cura mais personnalisé aux couleurs de Creality. Creality Slicer propose un profil pour la CR-6 SE, mais pas de profils pour la qualité d’impression, alors que c’est l’une des fonctionnalités principales de Cura. Ce n’est pas très pratique, et pas évident si vous n’avez pas déjà une bonne connaissance de Cura.
Pourquoi ne pas télécharger la dernière version de Creality Slicer, nous direz-vous ! On a essayé : on retrouve les profils de qualité d’impression (super !), mais le profil pour la CR-6 SE, lui, disparaît (oups !). Bon, il suffit en fait de creuser un petit peu : le profil de la CR-6 SE existe, il est simplement caché derrière l’appellation « CR-6 »… Un exemple du manque de cohérence en matière de logiciel qui est typique des imprimantes 3D petit budget. Il reste encore quelques efforts à faire pour relever ce dernier défi, visiblement.
Pour autant, Creality Slicer n’est pas désagréable à regarder, esthétiquement parlant (imaginez Cura en version un peu plus pêchue). Certes, il ne propose pas autant de profils matériaux et qualité que Cura, mais pour le reste, il est tout aussi performant.
En quelque sorte, oui. Disons qu’en termes de qualité d’impression, il n’y a pas de différences avec la Ender 3 V2.
Nos quelques semaines de test de la CR-6 SE nous ont tout de même permis d’en apprendre plus sur cette imprimante. Pour commencer, on a vraiment le sentiment qu’avec cette machine, le fabricant a cherché à innover, bien qu’elle reste tout de même, au final, une Ender 3 V2 en version légèrement dopée. Côté performances d’impression, les deux imprimantes sont comparables.
En revanche, on retient le système de nivellement du plateau, une petite merveille. Pas de molettes sur la CR-6 SE, et on ne va pas s’en plaindre ! Le nivellement manuel, on aimerait tous pouvoir s’en passer : moins on perd de temps sur cette tâche, mieux on se porte. Rien que pour cela, la CR-6 SE mérite nos applaudissements. De même, l’écran tactile est une réussite : une solution aisée, naturelle, et moderne. Vu le temps que l’on passe à tripoter nos smartphones, le contrôle tactile est presque une évidence, une seconde nature. C’est rapide, silencieux, et ça nous pousse à fouiller et explorer les différentes fonctionnalités.
Pour résumer, la CR-6 SE innove côté composants, propose un système de nivellement du plateau extrêmement satisfaisant (pour une machine à moins de 400 €) et offre une expérience d’impression identique à celle de la Ender 3 V2. Des arguments plutôt convaincants. C’est un peu l’équivalent d’une voiture de sport : elle vous amène toujours d’un point A à un point B, mais le trajet est bien plus confortable. Toutefois, c’est en l’utilisant sur le long terme que vous saurez vraiment si ses composants innovants en valent vraiment la peine, ou si vous leur préférerez des pièces un peu plus familières.
La CR-6 SE affiche une certaine élégance, que viennent enrichir plusieurs fonctionnalités bien utiles. Vous trouverez notamment dans le socle un petit compartiment pour ranger buses, pinces et autres outils. Le portique se dote d’une poignée permettant de déplacer l’imprimante en toute sécurité, sans courir le risque de dérégler les courroies ou les tendeurs.
L’imprimante est livrée montée : il ne vous faudra que quelques minutes pour lancer votre première impression. Il suffit de fixer le portique à la base de la machine à l’aide de quatre vis, et le tour est joué.
La caractéristique la plus notable de la CR-6 SE est sans doute son système de nivellement automatique. Alors que vous devrez recourir à l’incontournable feuille de papier pour niveler le plateau de la plupart des imprimantes 3D de Creality, la CR-6 SE vous promet le Graal : grâce à son capteur de résistance, le nivellement automatique du plateau est enfin à votre portée. Une surface d’impression vraiment plane, c’est la promesse d’une adhérence optimale au plateau, et une amélioration générale de la qualité d’impression, sans plus d’effort de votre part !
La Creality CR-6 SE est dotée d’un plateau en verre trempé au revêtement en carbure de silicium, l’équivalent de l’Ultrabase d’Anycubic. Il est censé améliorer l’adhérence des matériaux (et donc réduire le recours aux adhésifs de toute sorte) et assurer une surface plus lisse, tout en vous permettant de retirer plus facilement les impressions, une fois refroidies. D’après nos essais, il tient en effet ses promesses.
La modélisation par dépôt de fil fondu (FDM) est souvent synonyme de surface d’impression irrégulière, un problème récurrent sur ce type de technologie. Avec sa double vis de guidage et sa solide structure en aluminium, la CR-6 SE souffre moins des vibrations et des oscillations de l’axe Z, la garantie de finitions plus lisses. Par ailleurs, la courroie de liaison située au-dessus de l’axe Z est censée assurer un mouvement synchronisé. En substance, toutes ces améliorations se traduisent par une meilleure qualité, même dans la partie haute du volume d’impression.
La CR-6 SE est équipée d’une carte mère silencieuse Creality 4.5.2 de 32 bits et d’une puce de contrôle ATmega2560, pour un fonctionnement en douceur et un bon équilibre thermique lors de l’impression. Ajoutez à cela un puissant bloc d’alimentation Mean Well (24 V/350 W), et vous obtenez une imprimante 3D qui chauffe rapidement et qui fonctionne sans faire trop de bruit, à environ 30 décibels.
La CR-6 SE est dotée d’un large écran tactile couleur en position portrait, lui-même pourvu d’une interface sobre et claire. Elle est très facile à utiliser, même pour ceux d’entre nous qui ont de gros doigts ! De manière générale, c’est un vrai plaisir de naviguer à travers les menus, et nous n’avons rencontré aucun problème lors de nos tests.
Parmi les autres fonctionnalités de la Creality CR-6 SE, citons également :
Les contributeurs l’ont réclamé, Creality l’a fait. À la demande générale, le fabricant a ajouté à la dernière minute (cinq jours avant la fin de la campagne, pour être précis) une version XXL de la CR-6 SE : la CR-6 Max.
Dotée d’une imposante zone d’impression de 400 x 400 x 400 mm, de supports sur l’axe Z et de toutes les fonctionnalités supplémentaires débloquées grâce aux objectifs de la campagne, la CR-6 Max promet de remporter un certain succès. Attention, Creality a précisé que ses caractéristiques pouvaient être amenées à changer au cours de son développement).
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter notre guide des meilleures imprimantes 3D petit budget. Ces imprimantes 3D peuvent également vous intéresser :
La Sidewinder X1 est l’imprimante 3D phare d’Artillery. Pour 350 € environ, vous obtenez une machine au look tout aussi épuré que la CR-6 SE, mais dotée d’un volume d’impression plus généreux (300 x 300 x 400 mm) et d’un système direct drive.
La Mega X d’Anycubic affiche un volume d’impression de 300 x 300 x 305 mm enserré dans une solide structure 100 % métallique. Avec un plateau d’impression Ultrabase à chauffage rapide et un extrudeur Bowden de type Titan, la Mega X est capable d’imprimer de nombreux matériaux différents.
La Ender 3 V2 est la dernière itération de la série Ender 3 de Creality, une gamme très populaire. Elle se caractérise par un volume d’impression légèrement inférieur (220 x 220 x 250 mm) et l’absence de nivellement automatique du plateau.
Licence : Le texte de l'article "Test de la CR-6 SE : la fantaisie de Creality" écrit par All3DP est publié sous la licence Creative Commons Attribution 4.0 International (CC BY 4.0).
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